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e.

homme reste homme du monde.

Molière est un modèle français.

Comment l'honnête homme de

VII. L'action. Entre-croisement des intrigues.

intentions.

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Apreté des caractères. Grossièreté des mœurs. En quoi consiste le talent de Wycherley, Congrève, Vanbrugh et Farquhar. Quels personnages ils peuvent composer. VIII. Les personnages naturels.

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- Le mari, sir John Brute, le squire

Sullen. Le père, sir Tunbelly. La jeune fille, miss Hoyden.

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Idée de la nature d'a

IX. Les personnages artificiels. Les femmes du monde. Miss Prue. Lady Wishfort. Lady Pliant. Mistress Millamant. Les hommes du monde. Mirabell. - Idée de la société d'après ce théâtre. Pourquoi cette culture et cette littérature n'ont pas produit d'œuvres durables. En quoi elles sont opposées au caractère anglais. Transformation du goût et des mœurs. X. La prolongation de la comédie. Sheridan. Sa vie.

talent. L'École de médisance.

nère et s'éteint.

et en Angleterre.

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Comment la comédie dégéCauses de la décadence du théâtre en Europe

$ 1. LES VIVEUrs.

Lorsqu'on feuillette tour à tour l'œuvre des peintres de la cour sous Charles Ier, puis sous Charles II, et qu'on quitte les nobles portraits de Van-Dyck pour les figures de Lely, la chute est subite et profonde : on sortait d'un palais, on tombe dans un mauvais lieu.

Au lieu de ces seigneurs fiers et calmes qui restent cavaliers en devenant hommes de cour, de ces grandes dames si simples qui semblent à la fois princesses et jeunes filles, de ce monde généreux et héroïque, élégant et orné, où resplendit encore la flamme

de la Renaissance, où reluit déjà la politesse de l'âge moderne, on rencontre des courtisanes dangereuses ou provocantes, à l'air ignoble ou dur, incapables de pudeur ou de pitié1. Leurs mains potelées, épanouies, ploient mignardement des doigts à fossettes; des torsades de cheveux lourds roulent sur leurs épaules charnues; les yeux noyés clignent voluptueusement, un fade sourire erre sur les lèvres sensuelles. L'une relève un flot de cheveux dénoués qui coule sur les rondeurs de sa chair rose; celle-ci, languissante, se laisse aller, ouvrant une manche dont la molle profondeur découvre toute la blancheur de son bras. Presque toutes sont en chemise; plusieurs semblent sortir du lit; le peignoir froissé colle sur la gorge, et semble défait par une nuit de débauche; la robe de dessous, toute chiffonnée, tombe sur les hanches; les pieds froissent la soie qui chatoie et luit. Toutes débraillées qu'elles sont, elles se parent insolemment d'un luxe de filles : ceintures de diamants, dentelles bouillonnantes, splendeur brutale des dorures, profusion d'étoffes brodées et bruissantes, coiffures énormes, dont les boucles et les torsades enroulées et débordantes provoquent le regard par l'échafaudage de leur magnificence effrontée. Des draperies tortillées tombent alentour en forme d'alcôve, et les yeux plongent par une échappée sur les allées d'un grand parc dont la solitude sera commode à leurs plaisirs.

1. Voyez surtout les portraits de lady Mooreland, de lady Williams, de la comtesse d'Ossory, de la duchesse de Cleveland, de lady Price, etc.

I

Tout cela était venu par contraste: le puritanisme brought avait amené l'orgie, et les fanatiques avaient décrié la vertu. Pendant de longues années, la sombre imagipossessed nation anglaise, saisie de terreurs religieuses, avait désolé la vie humaine. La conscience, à l'idée de la mort et de l'obscure éternité, s'était troublée; des half-Expressed doubts anxiétés sourdes y avaient pullule en secret comme s une végétation d'épines, et le cœur malade, tressaillant à chaque mouvement, avait fini par prendre en e dégoût tous ses plaisirs et en horreur tous ses instincts. Ainsi empoisonné dans sa source, le divin sene timent de la justice s'était tourné en folie lugubre. L'homme, déclaré pervers et damné, se croyait enfermé dans un cachot de perdition et de vice où nul e effort et nul hasard ne pouvaient faire entrer un rayon o de lumière, à moins que la main d'en haut, par une faveur gratuite, ne vint arracher la pierre scellée de ce tombeau. Il avait mené la vie d'un condamné, bourrélée et angoisseuse, opprimée par un désespoir emorne, et hantée de spectres. Tel s'était cru souvent sur le point de mourir : tel autre, à l'idée d'une croix, était traversé d'hallucinations douloureuses; ceux-ci sentaient le frôlement du malin esprit : tous passaient des nuits les yeux fixés sur les histoires sanglantes et

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1. Carlyle, Cromwell's speeches and letters, t. I, p. 48.

les appels passionnés de l'Ancien Testament, écoutant les menaces et les tonnerres du Dieu terrible, jusqu'à renouveler en leur propre cœur la férocité des égorgeurs et l'exaltation des voyants. Sous cet effort, la Let them raison peu à peu défaillait. A force de chercher le Seigneur, on trouvait le rêve. Après de longues heures de sécheresse, l'imagination faussée et surmenée travaillait. Des figures éblouissantes, des idées inconnues se levaient tout d'un coup dans le cerveau échauffé; l'homme était soulevé et traversé de mouvements extraordinaires. Ainsi transformé, il ne se reconnaissait plus lui-même; il ne s'attribuait pas ces inspirations véhémentes et soudaines qui s'imposaient à lui, qui l'entraînaient hors des chemins frayés, que rien ne liait entre elles, qui le secouaient et l'illuminaient sans qu'il pût les prévoir, les arrêter ou les régler : il y voyait l'action d'une puissance surhumaine, et s'y livrait avec l'enthousiasme du délire et la roideur de la foi.

Pour comble, le fanatisme s'était changé en institution le sectaire avait noté tous les degrés de la transfiguration intérieure, et réduit en théorie l'envahissement du rêve: il travaillait avec méthode à chasser la raison pour introniser l'extase. Fox en faisait l'histoire, Bunyan en donnait les règles, le Parlement en offrait l'exemple, toutes les chaires en exaltaient la pratique. Des ouvriers, des soldats, des femmes en discouraient, y pénétraient, s'animaient par les détails de leur expérience et la publicité de leur émotion. Une nouvelle vie s'était déployée, qui

secular

avait flétri et proscrit l'ancienne. Tous les goûts temporels étaient supprimés,. toutes les joies sensuelles étaient interdites; l'homme spirituel restait seul debout sur les ruines du reste, et le cœur, exclu de toutes diret ses issues naturelles, ne pouvait plus regarder ni respirer que du côté de son funeste Dieu. Le puritain passait lentement dans les rues, les yeux au ciel, les traits tirés, jaune et hagard, les cheveux ras, vêtu de brun ou de noir, sans ornements, ne s'habillant que pour se couvrir. Si quelqu'un avait les joues pleines, il passait pour tiède. Le corps entier, l'extérieur, jusqu'au ton de la voix, tout devait porter la marque de la pénitence et de la grâce. Le puritain discourait en paroles traînantes, d'un accent solennel, avec une sorte de nasillement, comme pour détruire la vivacité de la conversation et la mélodie de la voix naturelle. Ses entretiens remplis de citations bibliques, son style imité des prophètes, son nom et le nom de ses enfants, tirés de l'Écriture, témoignaient que sa pensée habitait le monde terrible des prophètes et des exterminateurs. Du dedans, la contagion avait gagné le dehors. Les alarmes de la conscience s'étaient changées en lois d'État. La rigidité personnelle était devenue une tyrannie publique. Le puritain avait proscrit le plaisir comme un ennemi, chez autrui aussi bien que chez lui-même. Le Parlement faisait fermer les maisons de jeu, les théâtres, et fouetter

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1. Le colonel Hutchinson fut un instant suspect parce qu'il portait les cheveux longs et qu'il s'habillait bien.

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