Mémoires du cardinal de Retz: contenant ce qui s'est passé de remarquable en France pendant les premieres années du regne de Louis XIV. 3Chez Fabry & Barillot, 1777 - 500 стор. |
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affemblées affez affuré ainfi Argenteuil auffi auffi-tôt auroit avoient avois avoit Beaufort Bellievre bonne Briffac c'eft cardinal de Retz cardinal Mazarin Chavigni chofes compagnie confeil confidération cour croyoit déclaration deffein déja députés devoit difant difcours difoit dire donner donnoit duc d'Orléans efprits eſt étoient étoit euffent faifoit falloit fans fauver fe trouva fecond femble fens fentiment feroient feroit fervice fervir feulement fieur foir foit fouvent fuis fuivant fujet fupplier fûreté fût gens Gourville Guyenne homme j'avois j'en j'étois j'euffe Joly jour jufqu'à l'efprit l'hôtel-de-ville laiffer lefquelles Limours long-tems m'en mademoiſelle majefté maniere maréchal Meilleraie ment Monfieur n'avoit n'eft n'étoit n'y avoit néceffaire négociation Nemours Noirmoutier obligé occafion paffé parlement parole pays de Retz penfée perfonne perfuadé poffible pofte pouvoit préfent prefque premier préfident prince propofer propofition raifon réfolution refpect reine réponſe Retz rien Rochefoucault tems tems-là tion troupes Turenne venoit vouloit
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Сторінка 416 - ... faute d'avoir de quoi m'habiller. Je ne crus pas que l'on me pût faire un traitement pareil sans un ordre supérieur et sans un dessein formé de me faire mourir de chagrin. Je m'armai contre ce dessein et je me résolus à ne pas mourir, au moins de cette sorte de mort.
Сторінка 390 - ... que ceux qui sont à la tête des grandes affaires ne trouvent pas moins d'embarras dans leur propre parti, que dans celui de leurs ennemis. Les miens, quoique tout-puissants dans l'État, l'un par sa...
Сторінка 448 - L'exempt , les gardes du corps , la compagnie du régiment , me quittèrent le lendemain que je fus arrivé à Nantes. Je demeurai purement à la garde de M. le maréchal de La Meilleraye, qui me tint parole : car l'on ne pouvoit rien ajouter à la civilité avec laquelle il me garda.
Сторінка 415 - ... de taffetas de la Chine, peu propre pour un ameublement d'hiver. Je dormis très-bien, ce que l'on ne doit pas attribuer à la fermeté, parce que le malheur fait naturellement cet effet en moi. J'ai éprouvé en plus d'une occasion qu'il m'éveille le jour, et qu'il m'assoupit la nuit. Ce n'est pas force...
Сторінка 231 - Mazarin étoit proprement de ravauder , de donner à entendre , de faire espérer, de jeter des lueurs , de les retirer ; de donner des vues, de les brouiller : voilà un génie tout propre à se servir des illusions que l'autorité royale a toujours abondamment en main pour engager à des négociations. Il y engagea...
Сторінка 23 - ... très-humblement Son Altesse de me pardonner si je lui disois que je ne croyois pas qu'il y eût personne dans le royaume qui fût assez insolent pour lui disputer le haut du pavé: mais que j'étois persuadé qu'il y en avoit qui ne pouvoient et ne devoient, par leur dignité, quitter le pavé qu'au Roi.
Сторінка 288 - ... de gloire, qui est toujours fausse, quand elle nous empêche de faire ce qui est plus grand que ce qu'elle nous propose. Il faut reconnaître de bonne foi qu'il n'ya que l'expérience qui puisse apprendre aux hommes à ne pas préférer ce qui les pique dans le présent , à ce qui les doit toucher bien plus essentiellement dans l'avenir.
Сторінка 486 - Il avait recouvré la jambe, à ce qu'il disait, en se frottant de l'huile de ces lampes. On célèbre tous les ans la fête de ce prétendu miracle avec un concours incroyable de peuple, et il est vrai qu'encore à une journée de Sarragosse, je trouvai les grands chemins couverts de gens de toute sorte de qualités qui y couraienl.
Сторінка 421 - ... assez sentir que je n'étais rien moins que stoïque. Ame qui vive ne s'aperçut de mon chagrin; mais il fut extrême par cette unique raison ou déraison, car c'est en effet de l'orgueil humain; et je me souviens que je me disais, vingt fois le jour, à moi-même que la prison d'État...
Сторінка 461 - Aussitôt que je fus à cheval, je pris la route de Mauve, qui est, si je ne me trompe, à cinq lieues de Nantes, sur la rivière, et où nous étions convenus que M. de Brissac et M. le chevalier de Sévigné m'attendraient avec un bateau pour la passer.