Mémoires de L'Institut national des sciences et arts. Littérature et beaux-arts, Том 1

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Сторінка 18 - Un prêtre, environné d'une foule cruelle, Portera sur ma fille une main criminelle, Déchirera son sein, et, d'un œil curieux, Dans son cœur palpitant consultera les dieux...
Сторінка 245 - Qu'aurait-on fait de mieux dans une république ? Le plus sûr est pourtant de ne pas s'y fier : Ce même Frédéric, juste envers un meunier, Se permit...
Сторінка 244 - C'est que je le garde. Voilà mon dernier mot. » Ce refus effronté Avec un grand scandale au prince est raconté.
Сторінка 140 - Ce qui distingue notre langue des langues anciennes et modernes, c'est l'ordre et la construction de la phrase. Cet ordre doit toujours être direct et nécessairement clair. Le Français nomme d'abord le sujet du discours, ensuite le verbe, qui est l'action, et enfin l'objet de cette action ; voilà la logique naturelle à tous les hommes, voilà ce qui constitue le sens commun.
Сторінка 243 - Frédéric le trouva conforme à ses projets, Et du nom d'un moulin honora son palais. Hélas ! est-ce une loi sur notre pauvre terre Que toujours deux voisins auront entre eux la guerre ; Que la soif d'envahir et d'étendre ses droits Tourmentera toujours les meuniers et les rois?
Сторінка 229 - Un nouveau sénateur, de ses devoirs jaloux, « Exempt d'ambition, de faste, d'avarice, « Ayant mille vertus, sans avoir aucun vice, « Et que tout le sénat soit ainsi composé. « Vous voyez, citoyens, que rien n'est plus aisé.
Сторінка 144 - AS ! petits moutons, que vous êtes heureux ! Vous paissez dans nos champs, sans souci, sans alarmes: Aussitôt aimés qu'amoureux , On ne vous force point à répandre des larmes ; Vous ne formez jamais d'inutiles désirs. Dans vos tranquilles cœurs l'amour suit la nature : Sans ressentir ses maux , vous avez ses plaisirs.
Сторінка 198 - Toi, par qui nous vivons, nous chérissons le jour, Sentiment enchanteur que l'on appelle amour, Quand tout plaît, s'embellit, s'anime par tes charmes Faut-il qu'un nom si doux inspire les alarmes? Ce cœur si calme encor, mais prêt à s'enflammer, De quels tourmens bientôt il va se consumer. A peine entrevoit-il ce bonheur qu'il soupçonne, Qu'il doute, espère, craint, transit, brûle, frissonne. Mais à ces prompts transports, à ces vœux effrénés, Tous les cœurs amoureux ne sont pas condamnés.
Сторінка 180 - La théorie en est obscure, les principes vagues, incertains, et qui approchent du visionnaire ; mais il ya des faits embarrassants, affirmés par des hommes graves qui les ont vus, ou qui les ont appris de personnes qui leur ressemblent : les admettre tous, ou les nier tous, paraît un égal inconvénient ; et j'ose dire qu'en cela, comme dans toutes les choses extraordinaires et qui sortent des communes règles, il ya un parti à trouver entre les âmes crédules et les esprits forts.
Сторінка 229 - Tout le peuple applaudit une seconde fois. " Voici donc, citoyens, le parti qu'il faut suivre : Parmi ces sénateurs que le destin vous livre, Que chacun à son tour, sur la place cité, Vienne entendre l'arrêt qu'il aura mérité. Mais avant qu'à nos lois sa peine satisfasse...

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