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Boeck, de celle de Cybulski, sous le nom de Rychard, enfin de l'arrivée de S. Zabicki, sous le nom de Kazarczuk. A l'appui de ces assertions, il communiqua à MM. les Résidents leurs passeports originaux. Ce sont des vérités incontestables, Monseigneur, qu'il est facile de prouver par les Actes et les correspondances officielles, et que le Résident de S. M. I. R. Apostolique ne saurait nier, sans se mettre en contradiction évidente avec les documents dont les traces se trouvent aussi chez lui.

“J'en appelerai au surplus pour ma défense personnelle aux actes de gouvernement, pour convaincre quelle était ma conduite et les motions faites aux Séances du Sénat, et mes efforts pour maintenir et consolider l'ordre public.

"Mais je ne saurai indiquer a Votre Altesse la vraie raison d'une aussi grande affluence des émigrés à Cracovie, vu que ceci porterait l'empreinte d'une accusation, et que je préfère toujours tomber victime moi-même, que nuire à qui que ce soit.

"Il a plu à Votre Altesse, avant trois ans, d'appeler le soussigné, qui se sentait déjà peu de forces, au poste du Président, que le concours des circonstances rendait si difficile: il lui a même plu de m'ordonner expressément la gestion. Desirant toujours obéir à la volonté suprême des hautes *Cours, et à celle de Votre Altesse, je l'acceptais; et si j'avais été secondé par la Conférence, j'espère que, Dieu aidant, j'aurais rempli ma tâche. Aujourd'hui, voyant que tous mes efforts ont été paralysés, j'ai jugé nécessaire de m'éloigner de mes fonctions, et j'ai demandé ma démission par l'entremise des Résidents. La Conférence, usant des pleins pouvoirs, dont elle doit être munie, me l'a accordée : je ne desire donc plus que de me justifier aux yeux de Votre Altesse, et de me plaindre à elle de ce que, non convaincu de faute, j'en avais supporté la peine, en face des habitans du pays et des étrangers; malgré que les réfugiés Polonais sur une simple insinuation du gouvernement, lorsque Podgorzé leur a été indiqué magnanimement comme point désigné, ont quitté Cracovie avec une docilité et une résignation morale sans example dans un pareil cas, et sans qu'on ait pu voir d'autre manifestation de sentiments, que celle des larmes et des embrassements mutuels.

"Humilié, appelé tous les jours par des caporaux chez le général commandant, j'ai pu facilement voir dès le premier moment de l'occupation militaire de la ville, que la volonté des hautes Cours protectrices envers moi, comme chef du gouvernement, a été ou détruite ou méconnue.

"Il n'est pas de ma compétence de juger si le rassemblement en masse des réfugiés, et leur expulsion simultanée, a fait du bien au pays Cracovien et aux provinces avoisinantes; ni de prouver que le gouvernement qui par un simple appel a pu faire quitter Cracovie presque à tous les réfugiés avant l'arrivée des troupes, ne soit un gouvernement qui, faute de la force physique, jouit d'une influence morale, et bien prononcée même, sur les esprits des étrangers qui séjournaient dans le pays. Il serait certainement superflu de s'étendre sur ces considérations, car Votre Altesse saura le mieux les apprécier dans sa haute sagesse, toujours guidée par des sentiments de justice et de bienveillance.

"Si l'abaissement du gouvernement, si mon humiliation personnelle, était indispensable pour satisfaire à la volonté des hautes Cours, et amener les choses à l'état actuel, je m'y résigne sans murmurer; j'implore seulement Votre Altesse de vouloir bien agréer ma justification, la faire comparer avec les actes originaux, et ayant jugé ainsi toute ma conduite, de daigner bien me conserver sa grâcieuse protection, que j'étais à même d'éprouver, pendant les trois dernières années de ma présidence, et que je me flatte de n'avoir jamais déméritée.

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"Address of the Inhabitants of the Free City of Cracow to the Governments of Her Majesty the Queen of Great Britain, and His Majesty the King of the French.

"

Milord, premier Lord de la Trésorerie,-Les infortunes qui accablent la ville libre de Cracovie et ses habitans sont telles, que les soussignés. ne voient plus pour eux et leurs concitoyens d'espoir, que dans la protection puissante et éclairée des gouvernemens d'Angleterre et de la France.

"La création de l'état de Cracovie comme ville libre, indépendante et neutre, fut un des Actes du Traité Général que les Représentans de la Grande Bretagne et de la France signèrent à Vienne en 1815, et par lequel ils contractèrent, au nom de leurs gouvernemens, l'engagement de faire respecter l'existence de cet état.

"Le Mémoire ci-joint a pour but de montrer que les stipulations concernant l'état de Cracovie n'ont point été respectées comme elles auraient dû l'être, et d'exposer la situation déplorable dans laquelle ses habitans se trouvent aujourd'hui placés par suite de ces violations.

"Nous osons recommander à l'attention des gouvernemens d'Angleterre et de la France ce Mémoire, qui trace un tableau fidèle de la condition douloureuse où nous nous trouvons réduits; qui en démontre les causes, et indique les mesures dont l'adoption tendrait à amoindrir le mal.

"Daignez, milord, prendre connaissance de cet exposé; et si vous demeurez convaincu :

"Que la situation dans laquelle nous nous trouvons, nous donne le droit d'invoquer l'intervention de toute puissance signataire du traité de Vienne ;

"Que nommément les gouvernemens de la Grande Bretagne et de la France sont en droit de répondre à cet appel;

"Et que la démarche que nous leur demandons serait de leur part l'accomplissement d'un devoir solennellement contracté ;

"Alors, milord, veuillez nous faire auprès de la Souveraine qui vous honore d'une auguste confiance l'interprète de nos vœux, et déposer au pied de son trône les demandes suivantes que nous lui adressons respectu

eusement:

"1. Que la Grande Bretagne s'entende avec la France pour exiger une

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révision fondamentale des conditions qui fixent l'existence de l'Etat de Cracovie, tant pour l'intérieur que pour ses rapports avec ses voisins.

"Qu'une Commission ou Conférence soit désignée à cet effet par l'Autriche, la France, la Grande Bretagne, la Prusse et la Russie; que ces cinq puissances fixent de concert, ainsi qu'elles le firent en 1815, et d'une manière définitive, les bases fondamentales de son organisation intérieur, et les mettent d'accord avec les réglemens organiques postérieurs, par lesquels sa constitution originaire a été modifiée, quoique cette constitution insérée textuellement dans l'Acte général du Congrès de Vienne, ait dû rester intacte autant que les autres stipulations du même traité.

"2. Que les délégués de la ville libre de Cracovie soient admis, avec voix consultative, aux déliberations de cette conférence.

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3. Que la Conférence arrête les mesures destinées à procurer aux habitans de Cracovie, dans leurs rapports commerciaux et dans toutes leurs communications avec les territoires avoisinans, les bénéfices qui leur furent assurés par le traité de Vienne. (Art. 14.)

4. Que les institutions fondamentales destinées à régler désormais l'existance de Cracovie, ayant une fois reçu la sanction des cinq puissances, toute réforme ultérieure s'accomplisse désormais d'après le mode tracé d'avance à cet effet, c'est-à-dire, par l'action régulière des pouvoirs constitutionnels du pays.

“5. Que les autorités du pays, constituées d'après les institutions, ainsi renouvelées, soient désormais libres de toute influence étrangère avouée, et n'aient à répondre de leurs actes que devant les pouvoirs que la loi désignera à cet effet.

"6. Enfin, que pour obvier à l'avenir à la nécessité de réclamation pareille à celle-ci, ainsi que pour surveiller l'effet des mesures que nous venons de proposer, les gouvernements d'Angleterre et de la France entretiennent à l'égal des trois puissances voisines de Cracovie, des réprésentans accrédités auprès de cet Etat.

"Telles sont les prières que nous adressons aux gouvernements de la Grande Bretagne et de la France. Nous nous flattons que l'examen des faits exposés dans le Mémoire ci-joint, prouvera que ces demandes sont indiquées par la plus urgente nécessité, et que les mesures que nous réclamons peuvent seules mettre un terme à l'état des choses sous lequel nous gémissons aujourd'hui.

"Pénétrés de cette conviction, nous osons espérer que la Providence accordera un heureux succès à la présente démarche, et nous nous estimerons heureux, milord, si vous voulez bien l'appuyer de votre bienveillance particulière.

"Nous avons l'honneur d'être, avec la plus haute considération,

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*This Document has but recently reached London; its delay is attributable to the difficulties of transmission.

No. 10.

Petition of the principal Bankers and Merchants of London, presented to the House of Commons the 14th of April 1840.

"To the Honourable the Commons of the United Kingdom of Great Britain and Ireland in Parliament assembled, the petition of the undersigned inhabitants and Merchants of the City of London and its vicinity. Sheweth.

"That in considering the present condition of the commerce of this country with the Republic of Cracow and the losses arising to Great Britain from its destruction, your petitioners respectfully beg to call the attention of your Honourable House to the following statements :—

:

"That at the Congress of Vienna, in 1815, the ancient City of Cracow and its territory was made an Independent Republic, having a constitution and national government of its own.

"That in accordance with the said Treaty, to which Great Britain was a party, various Privileges and Immunities were given to the said Republic, and especially the freedom of import and export trade, and exemption from all duty.

"That in consequence of such stipulations the commercial intercourse which had taken place between this country and the Republic of Cracow had been productive of the most favourable results.

"The export chiefly consisted of the British manufactured goods, and of the produce of our Colonies.

"That this trade which for a period of sixteen years appeared so promising has been, through the occupation of Cracow by foreign troops, entirely destroyed.

"Your petitioners therefore humbly pray your Honourable House, to adopt such measures as may lead to the removal of the present state of things, which is no less injurious to the independence, liberty and welfare of Cracow, than to the commercial interests of this country: and at the same time they respectfully remind your Honourable House of a pledge given by the noble Viscount, the Secretary of State for Foreign Affairs, in his place in Parliament, in the year 1836, for the permanent establishment of a Consul in Cracow; which would be the best means of reviving and protecting the commerce between this country and that free town.

"And your petitioners will ever pray."

[Signed by about 200 Bankers and Merchants of London.]

ARTICLE VIII.

1. Discourses. By WILLIAM E. CHANNING, D.D. Glasgow: James Hedderwick and Son. 1838.

2. Moral Views of Commerce, Society and Politics, in twelve Discourses. By the REV. ORVILLE DEWEY.

Charles Fox, Paternoster Row. 1838.

3. Society in America. By HARRIET MARTINEAU, in 3 vols. Vol. iii. Second Edition. London: Saunders and Otley. 1837.

AMONG the various services affecting our moral and social state which the new world is in process of conferring upon the old, one certainly not of the least important is the change which some of her best men are bringing about in the nature of pulpit oratory, and the enlightened views which they take of the object, scope and operation of Christianity itself. Nor are the productions of these persons confined to their own country or class; they find their way here, as well as to the continent of Europe,-a sufficiently satisfactory indication of the growing wants of the community,—and no less a proof that men's minds are approaching the recognition of the necessity for some kind of ecclesiastical reform.

In no department, indeed, of the existing agencies of public instruction is reform more needed than in the system of administering religion to the people. And this applies to sects as well as to establishments, to churches abroad as well as at home. While a spirit of deep scrutiny and extensive change has of late years visited many-may we not say most? -of the chief operative instruments of men's physical and moral amelioration, it seems for the most part to have passed over that which is perhaps the most important and influential of all moral agencies. There have certainly been some few recent and successful attempts made in this country at improvement in the functions of the sacred office, but they are partial and limited.

The pernicious influence of the prevalent drawbacks, custom

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