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uti vel historico nonnunquam nitore, dum in his, de quibus erit quæstio, meminerimus non athletarum toris, sed militum lacertis opus esse; nec versicolorem illam, qua Demetrius Phalereus dicebatur uti, vestem bene ad forensem pulverem facere.

Est et alius ex historiis usus, et is quidem maximus, sed non ad præsentem pertinens lccum, ex cognitione rerum exemplorumque, quibus imprimis instructus esse debet orator, ne omnia testimonia expectet a litigatore; sed pleraque ex vetustate diligenter sibi cognita sumat, hoc potentiora, quod ea sola criminibus odii et gratiæ

vacant.

QUINTILIEN Liv. X.

RUSSE.

Principes pour la transformation de la langue russe dans la partie analytique grammaticale qui correspond à la Langue universelle.

La langue russe se compose de dix parties du discours, ce sont : le nom substantif, l'adjectif, le pronom, le verbe, le participe, la préposition, l'adverbe, la conjonction, l'interjection et la particule. Elle a deux nombres le singulier, qui répond à l'unité, et le pluriel, qui répond à la multiplicité.

:

Elle admet trois genres: le masculin, le féminin et le neutre. La Langue universelle caractérise : 1o les différentes espèces de mots par une initiale; 2° le nombre, par les voyelles douces pour le singulier, et les fortes pour le pluriel; 3° les genres, par la consonne qui précède la terminaison des mots dont le genre doit être exprimé.

Nom substantif.

Le substantif se divise, en russe, en substantif propre, en substantif commun et en substantif collectif; l'analyse ne fait point de distinction: le substantif propre se reconnaît par une majuscule initiale; le substantif commun et le substantif collectif sont confondus, et se reconnaissent, comme substantifs, par la voyelle initiale, et comme communs ou collectifs, par la signification du mot. Que ces noms soient réguliers ou irréguliers; qu'ils soient ou non défectueux; d'un genre au singulier et d'un autre au pluriel; la Languc universelle n'a pas à se préoccuper de ces accidents; elle

constate la circonstance actuelle du genre, du nombre et du rôle que le nom remplit dans la phrase analysée.

Nous n'accepterons donc pas le quatrième genre que quelques grammairiens ont cru devoir former sous le nom d'épicène pour les substantifs qui, suivant le sexe qu'ils désignent, sont masculins ou féminins.

Le russe compte sept cas dans la déclinaison du nom substantif, parce que l'ablatif, qui en latin ne forme qu'un seul cas, se décompose en instrumental, c'est-à-dire indiquant l'instrument ou le moyen pour parvenir à un but, et en prépositionnal, parce qu'il est toujours accompagné d'une préposition. Cette distinction n'étant pas admise dans notre analyse, et le substantif pouvant être considéré comme jouant seulement six rôles par rapport aux verbes et aux autres mots, nous ne prendrons pas en considération cette particularité. Nous laisserons également de côté la décomposition de l'accusatif qui prend une forme pour ce qui est animé, et une autre pour ce qui est inanimé. Sans doute ces richesses grammaticales procurent à la littérature des effets variés qu'on regrette de ne pas voir reproduits; mais nous tendons vers l'unité des langues; et quoique notre matériel analytique soit plus que suffisant pour noter cette différence, nous ne perdons pas de vue que la simplicité et l'uniformité sont les deux garanties du succès. Les deux accusatifs se confondront dans l'analyse, avec le complément direct; et les deux ablatifs avec le complément indirect, que la préposition soit exprimée ou sous-entendue. Le substantif se terminera donc, ainsi que le comporte notre analyse genérale, par :

Singulier Pluriel

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α quand il sera sujet du verbe ;

ε quand il sera complément direct du verbe;

y quand il sera complément d'un mot autre que le verbe; quand il sera complément indirect du verbe régi par une préposition exprimée ou sous-entendue ;

8 quand il sera complément du verbe, sans préposition, et indiquant ce qui est attribué à quelqu'un ou à quelque chose.

Cette finale, placée immédiatement après le radical, indique que le substantif est masculin; précédée d'un r, elle indique le féminin, et précédée d'un s, elle figure le neutre. Les substantifs propres qui donnent lieu dans le russe à des formes spéciales, dans l'analyse générale, ou conservent leur forme invariablement, ou prennent la finale que nous adoptons pour les substantifs; nous choisirons cette dernière forme pour le russe, parce que nous rappelons ainsi sa couleur habituelle. Ce que nous disons des noms propres, nous l'appliquons également aux substantifs nationaux et patronymiques; d'ailleurs l'analyse radicale donnera différents moyens pour former les substantifs nationaux, soit directement, soit par l'addition et la composition des radicaux entre eux.

La caractéristique que nous avons assignée au féminin donne un moyen bien simple pour former les mots russes féminins, que l'on fait dériver du masculin: ainsi la finale ra, re, etc, au lieu de a, e, i, etc., opérera la transformation.

Lorsque deux noms étant de suite, on met, en russe, le second au génitif, au datif, à l'instrumental, au prépositionnal, en les séparant ou non par une préposition, l'analyse met invariablement la finale i ou y, parce qu'elle ne rend compte que d'un point de vue grammatical: c'est que ce second substantif est complément d'un mot autre que le verbe. Quant à la preposition, nous la transformons dans la signification précise du rapport qu'elle exprime, ce qui est plus explicite même que le cas.

Les substantifs, qui deviennent en russe adjectifs dits possessifs, sont tout naturellement transformés dans notre analyse par l'initiale de l'adjectif (babyva) b-a, de cheval; (babwha) b-a, de bœuf; (bopea) b-a, de fil, etc.

Adjectif.

L'adjectif qualificatif est caractérisé par b, et l'adjectif déterminatif par p; tous deux prennent la terminaison du substantif.

L'adjectif prend quelquefois une forme particulière en russe, c'està-dire que sa terminaison est syncopée ou apocopée, quand il est

complément du verbe être; or ce verbe se sous-entendant ordinairement au présent, rend la phrase un peu trop elliptique. Toutefois, il ne nous paraît pas essentiel de donner, dans ce cas, une caractéristique à ce genre de proposition; sans en être prévenu, l'esprit rétablit aisément le verbe substantif là où il ne pourrait faire une construction grammaticale sans son secours : (dira glei bidora) dira glei b―ra, s'explique sans doute de soi-même : elle était contente; mais si l'on met simplement (dira bidora vɛbi a ybia dire gobyjoli) dira b-ra vɛbi a—a dire g-li; la traduction littérale : elle contente, car le ciel la sauve, s'expliquera suffisamment sans qu'il soit utile de rappeler l'ellipse du verbe être.

Le comparatif et le superlatif se forment en plaçant les grammaticales et r après la caractéristique de l'adjectif. Quant aux comparaisons qui s'effectuent à l'aide de prépositions ou particules, on les analyse au moyen des adverbes juv, juj, jut, etc. jav, jaj jat, etc.. ou même par les particules zu, za (jutblida) jutbl-a, un peu meilleur (jajbropevra) jajbr-ra, la plus belle de toutes. Les cas que demandent après eux les comparatifs, les superlatifs et même les adjectifs au positif, sont toujours marqués par les voyelles i et y, qu'elles soient ou non suivies de prépositions.

L'adjectif déterminatif est ou possessif, ou démonstratif, ou indéfini, ou interrogatif, ou numéral.

L'adjectif possessif se reconnaît quand l'idée de possession détermine l'objet possédé, sans remplacer le mot qui désigne cet objet; dans ce dernier cas, l'analyse reconnaît un pronom. Le russe rend ces deux circonstances de la même manière; nous les distinguons dans l'analyse. Au reste, il sent lui-même cette nécessité, puisqu'il rétablit le pronom de la personne dont il est question, quand elle n'est pas le sujet du verbe; nous ne dirons pas dans cette langue : je vous raconterai ses aventures, mais les aven– tures d'elle.

Il appelle possessifs de personnes et possessifs de famille les substantifs dont nous avons parlé plus haut, dont il fait une nouvelle espèce d'adjectifs; nous avons dit comment nous transformions les substantifs communs, nous ferons de même pour les substantifs

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