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LATIN.

Principes pour la transformation de la langue latine dans la partie analytique grammaticale qui correspond à la Langue universelle.

La langue latine emploie neuf sortes de mots et la particule, ce sont le nom substantif, l'adjectif, le pronom, le verbe, le participe, l'adverbe, la préposition, la conjonction et l'interjection.

Il ne se sert pas, comme le grec et les langues modernes, de l'espèce de mots nommée article, pour accompagner le substantif. Il n'admet que deux nombres le singulier et le pluriel.

Il distingue trois genres: le masculin, le féminin et le neutre. La Langue universelle caractérise: 1o les différentes espèces de mots, par une initiale; 2° les nombres, par une voyelle douce pour le singulier, et forte pour le pluriel; 3o les genres, par la consonne qui précède la terminaison des mots dont le genre doit être exprimé.

Nom substantif.

L'analyse ne s'occupe des déclinaisons et des cas que pour reconnaître le rôle que le nom joue dans la phrase, le nombre qu'il représente, et le genre que l'usage lui assigne. Le rôle du substantif, tel que la Langue universelle l'envisage, a quelque analogie avec les cas de la déclinaison latine le nominatif est le sujet singulier a, pluriel; le génitif est le complément d'un mot autre que le verbe: singulier i, pluriel y; le datif est le complément indirect d'un verbe

:

quand il signifie ce qui est attribué à quelqu'un ou à quelque chose, et quand il n'y a pas de préposition pour exprimer ce rapport : singulier u, pluriel 8; l'accusatif est le complément du verbe : singulier e, pluriel; le vocatif ou appellatif: singulier é, pluriel ê; l'ablatif est le complément indirect d'un verbe, avec une préposition exprimée ou sous-entendue : singulier o, pluriel .

Le genre masculin se figure en ne faisant précéder la finale d'aucune consonne grammaticale; le féminin en la faisant précéder der, et le neutre de s.

Ces règles doivent être observées, quelles que soient les irrégularités dans les nombres ou dans les genres; le rapprochement que nous faisons entre les cas et les différents rôles du substantif, ne nous présente qu'une analogie car l'attention dans l'analyse ne doit se porter que sur le rôle du substantif et sur la lettre qui en rappelle le caractère.

Lorsque le substantif est composé de deux mots qui se déclinent régulièrement ou irrégulièrement res publica, pater familias; l'analyse ne voit qu'un mot et opère sur ces substantifs comme sur tous les autres; quand les mots qui entrent dans la composition se séparent, l'analyse les sépare à son tour; ex.: respublica (evajra) —ra; res publica (ora bebibera); -ra b-ra.

Adjectif.

L'adjectif est qualificatif ou déterminatif.

Le qualificatif est caractérisé par b et le déterminatif par p.
Il prend la finale du substantif auquel il est joint.

Le substantif qui suit l'adjectif, à quelque cas qu'il soit en latin, s'analyse toujours comme complément d'un mot autre que le verbe. Le comparatif se représente par l après la caractéristique b, et le superlatif par r à la même place; quand le latin met au comparatif les deux termes de la comparaison, l'analyse le suit régulièrement : miserunt ducem audaciorem quàm peritiorem (gujabagli elhogie blidofe vad blitede); g-li -e bl-e vad bl-e. Enfin, quand la

comparaison s'établit par deux mots, l'analyse s'effectue à l'aide de nos tables des grammaticaux : magis pius; jav bidefea.

Les adjectifs déterminatifs que plusieurs grammairiens appelient pronoms-adjectifs, parce qu'ils les emploient comme pronoms et comme adjectifs, sont complètement séparés, dans notre analyse, des pronoms qui sont rangés sous la même dénomination; ils sont possessifs, démonstratifs, indéfinis, interrogatifs et numéraux.

Les adjectifs possessifs indiquent la possession d'un seul meus, tuus, suus; paa, pea, pia ; ou de plusieurs : noster, vester; p«a, pɛa. Quand le possessif pluriel de la troisième personne est exprimé, en latin, par suus, sua, suum, l'analyste note cette particularité en ne se servant pas de la transformation pia, pira, pisa; mais bien de pya, pyra, pysa.

Les adjectifs démonstratifs : hic, ille, iste; poba, poga, poda; les adjectifs indéfinis : idem, eadem, idem; pupa, pupra, pupsa; alius, alia, aliud; puca, pucra, pucsa; etc., et les adjectifs interrogatifs : quis, ecquis ; pwa, poga; n'offrent pas de difficulté dans la transformation car on distingue aisément s'ils sont ou non employés comme pronoms quand ils occupent la place du nom, ou quand ils l'accompagnent pour le déterminer.

Les adjectifs numéraux sont ou cardinaux, p8, ou ordinaux, pê; ils se déclinent, c'est-à-dire se rapportent au substantif, en latin, jusqu'au nombre trois inclusivement; mais dans l'analyse ils gardent toujours la finale du substantif. Quand plusieurs nombres sont énoncés de suite pour en former un plus considérable, l'analyse peut ou transformer chacun de ces nombres séparément ou présenter en un seul mot le nombre équivalent ex: centum duo et quinquaginta annos; p8ah8ɛ p8eɛ va pŏjës (Ovɛɛ) —ɛ; ou en un seul mot prej ovɛɛ. (Voir, pour la transformation de tous les nombres, l'adjectif numéral dans notre analyse générale, et la colonne på dans le tableau de nos grammaticaux.

Pronom.

Le pronom caractérisé par la lettre d se divise, comme on l'a vu

dans l'analyse générale, en pronoms personnels, démonstratifs, définis, possessifs, interrogatifs et relatifs.

in

Le pronom personnel ne rappelle pas en latin le genre de la personne qu'il remplace; l'analyse répare cette omission; ainsi Junon dira: ast ego quæ divûm incedo regina (vøb dara dora ilbebiy lacegla elvibora); vwb dara d8ra —y l—la —ra. De même, quoique le pronom de la troisième personne ait, en latin, le pluriel semblable au singulier, l'analyse distinguera les nombres.

Les pronoms démonstratifs (do), indéfinis (du), possessifs (da, de, dy) et interrogatifs (do), se trouvent suffisamment analysés dans la table de nos grammaticaux; ils conservent le nombre du substantif qu'ils remplacent, et ont pour finale la voyelle qui est affectée au rôle qu'ils jouent dans la phrase: illi indignantes (doga clijype); doga cl―a....; neuter alterum amat (dufwa dufe giduli); dufa dufe g-li...; quis vestrûm, ou ex vobis, ou inter vos; doa dey, ou tu dew, ou titu dew.

Le pronom relatif (ds) se rapporte, en latin, en genre et en nombre avec son antécédent, et adopte le cas que lui imposent les mots dont il est le complément; l'analyse reiracera toutes ces circonstances: Quos ego... ; doɛ daba; il suit encore le latin pour le genre comme pour le nombre, quand il se rapporte à plusieurs substantifs pater et mater quos amo (elgea va elgera do gidula); -a va -ra d8ɛ g―la. Virtus et vitium quæ sunt contraria (idera va ivisa dösɑ glæ bobufsa); ―ra va —sa dɛsa glo b-sa. Comme le substantif, il sera considéré comme complément direct des verbes impersonnels panitet, pudet, etc. puer quem pœnitet (albida d8e sivodeli); a doe s-li. Ce respect pour la forme latine, même irrégulière, ne nous entraîne qu'autant que nous ne franchissons pas les limites que nous trace la signification de la pensée; ainsi dans la phrase: adolescens cujus interest, le relatif étant évidemment complément attributif, comme l'indique la traduction française, nous analyserons : (albiva dou sibɛveli) —a dồu s—li. Il en sera de même avec les verbes qui ont un complément direct à un autre cas que l'accusatif, nous ne nous préoccuperons que de l'analyse du rôle que joue le pronom, et non du cas exprimé en latin : grammatica cui studeo (upra döre

gicavla); ra döre g-la; ou, en considérant studeo comme un verbe neutre (upra doro 1-la) -a d8ro 1-la.

Verbe.

Le latin a trois voix ou trois espèces de verbes : le verbe actif, le verbe passif et le verbe déponent. Les verbes actifs et déponents peuvent être transitifs ou intransitifs, c'est-à-dire avoir un complément direct ou en être privés.

La voix ACTIVE est caractérisée, comme on l'a vu, par la lettre g placée avant le radical. Les verbes qui ont la signification active avec la forme du verbe déponent, conservent la caractéristique de la voix active car la Langue universelle s'occupant de la signification des mots avant de chercher à imiter leurs formes, abandonnera celles ci toutes les fois que le sens du mot y sera intéressé. Un certain nombre de verbes veulent leur complément, les uns, c'est le plus grand nombre, à l'accusatif, les autres au génitif, au datif ou à l'ablatif. L'analyste cherchera, au milieu de ces divergences, à se rendre un compte exact de la manière dont l'action retombe sur le substantif directement ou indirectement. Au reste, il considérera le plus souvent comme complément direct le substantif et le pronom que le verbe régit à l'accusatif, et comme complément indirect ces mêmes mots placés à un autre cas : nocere aliis (lepɛbis puc8), 1-s puc8; misercre pauperis (lidyne elpavio), 1-ne

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Comme nous reproduisons les formes d'une langue autant que la signification nous le permet, nous acceptons certaines formes qui semblent irrégulières; par exemple, le verbe au pluriel avec un collectif au singulier: turba ruunt (bidara locajel∞), -ra l-lo; le complément direct des verbes impersonnels regem miseret hominis (elviboe sidyli albabo) -es-li-o; nous laissons même les autres verbes devenir impersonnels devant ceux qui sont essen tiellement de cette espèce incipit me pœnitere culpæ meæ (sobegli dae givodes paro iboboro) s―li dae g-s paro-ro. Dans ce dernier exemple, on voit que nous ne nous préoccupons des mots que dans

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