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à moins que, unless.

Je ne bois jamais QUE je n'aie I never drink

soif.

thirsty.

depuis que, since.

UNLESS I am

Il y a trois ans QUE je n'ai vu ma It is three years SINCE I have seen famille.

my family.

pendant que, during which (that).

La nuit que le tremblement de The night THAT the earthquake terre arriva était très-obscure. happened was very dark.

parce que, because.

Si je ne vous vois pas ce soir, c'est
QUE je ne pourrai sortir.

jusqu'à ce

Attendez QUE la tragédie soit finie, et nous sortirons ensemble.

afin que, in

Approchez QUE je vous parle.

sans que,

Je ne vais jamais au théâtre QUE*

je n'y voie cet homme.

Je n'irai point là QUE prêt.

If I do not see you tonight, it is BECAUSE I shall not be able to go out.

que, till.

Wait TILL the tragedy is over, and we shall go out together.

order that.

Come near, IN order that I may speak to you.

without.

I never go to the theatre WITHOUT seeing that man.

avant que, before.

*tout ne soit I shall not go there BEFORE everything is ready.

519. Que s'emploie aussi dans certaines phrases exclamatives entre l'adjectif et le verbe étre : Insensé QUE vous étes!

520. Et enfin que est redondant (c'est-à-dire superflu) dans certains tours de phrase qu'on peut appeler idiotismes ou gallicismes, comme quand on dit :

Que s'il m'allègue telle raison......

Que s'il se fâche......

* Dans ces deux exemples, Je ne vais jamais au théâtre QUE je n'y voie cet homme, je n'irai point là QUE tout ne soit prêt, il y a plutôt substitution de phrase qu'ellipse. En effet, que je n'y voie cet homme peut être remplacé par sans que j'y voie cet homme, et que tout ne soit prêt peut être de même remplacé par avant que tout soit prêt.

C'est peu que de posséder des richesses.
C'est un devoir que d'obliger ses amis.
C'est être sage que de se défier des méchants.
Quel plaisir que de revoir sa patrie!

Il ne laisse pas que d'être généreux.

Dans ces exemples on peut supprimer que et dire: s'il m'allègue telle raison...... s'il se fâche. C'est peu de posséder des richesses; c'est un devoir d'obliger ses amis, etc. C'est le goût qui en décide.

NOTA. "Ne pas laisser de, ne pas laisser que de, c'est-à-dire, ne pas cesser, ne pas s'abstenir, ne pas discontinuer de. Malgré leur brouillerie, il N'A PAS LAISSÉ QUE DE lui écrire. Il est pauvre, mais il NE LAISSE PAS D'être honnête homme." ACAD.

NOTA. Les conjonctions qui veulent le verbe suivant au subjonctif sont citées à la page 308, règle 421.

REMARQUES SUR L'EMPLOI DE PLUSIEURS CONJONCTIONS.

Et, ni.

521. La conjonction ni joint deux propositions négatives, pleines ou elliptiques, lorsqu'elles sont similaires, c'est-à-dire, lorsqu'elles sont modifiées par le même sens négatif, comme dans: Il ne mange Ni ne boit ; il ne boit point d'eau NI de vin.

La conjonction et joint au contraire deux propositions non négatives, comme il mange ET il boit bien;— ou une positive et une négative, comme il mange Er il ne boit pas; ou deux propositions négatives dissimilaires, c'est-à-dire dont chacune a un sens négatif qui lui est propre, comme dans il n'a pas bu sa potion, ET il ne s'en est pas trouvé plus mal.

Dans ce cas, la conjonction et est simplement additive, tandis que ni lie intimement les deux propositions soumises au même sens négatif.

Voilà pourquoi l'on dit: Je n'aime pas la guerre et ses funestes ravages, NI l'ambition et ses prétentions injustes. Le sens négatif ne tombe ici que sur la guerre et l'ambition; ce qui suit chacun de ces mots n'en est considéré que comme les effets.

Pendant que, tandis que.

522. Pendant que désigne l'époque; tandis que

marque les rapports moraux et fait sentir les con

trastes:

Pendant que l'innocence dort, le crime veille; tandis que l'innocence dort en paix, le crime ne dort que dans le tour

ment.

Quand, lorsque.

523. Quand, lorsque, s'emploient souvent l'un pour l'autre ; c'est une faute: on met quand pour signifier dans le temps que, en supposant que, dans quelque temps:

Qu'on est malheureux quand on est au-dessus du reste des hommes !

Quand le malheur ne serait bon
Qu'à mettre un sot à la raison,
Toujours serait-ce à juste cause

Qu'on le dit bon à quelque chose.-LA FONTAINE. On met lorsque pour signifier dans les occasions où, pour peu que, au moment où:

Lorsqu'on est assez heureux pour entrevoir une lueur de vérité, la droiture du cœur doit suppléer à ce qui manque à l'évidence de la lumière.

Quoique, quoi que.

524. Quoique, comme conjonction, s'écrit en un seul mot. Il répond au quamvis des Latins.

Quoique vous disiez la vérité, on ne vous croira pas. Quoi que, en deux mots, signifie quelque chose que. C'est le quidquid des Latins.

Quoi que vous fassiez, vous ne réussirez pas.

Mais.

525. NOTE. "The conjunction MAIS, but, yet, however, is derived from the Latin magis, more." MANUEL ÉTYMOLOGIQUE.-In the familiar style of speaking it is still used with the meaning of the Latin word, as will be seen in the following observation taken from the dictionary of the French Academy:

"Mais est quelquefois adverbe, dans le langage familier; et alors il se joint toujours au verbe pouvoir par une négation ou par une interrogation: Je n'en puis mais, Ce n'est pas ma faute, je n'en suis pas la cause. Si le fils a fait une faute, le père n'en peut mais. En puis-je mais de vos sottises? Si cela est arrivé en puis-je mais?"

Dictée et analyse.

Le flambeau de la critique ne doit pas brûler, mais éclairer. -Le peuple se figure une félicité imaginaire dans les situations élevées où il ne peut atteindre, et il croit (car tel est l'homme) que tout ce qu'il ne peut avoir, c'est cela même qui est le bonheur qu'il cherche. MASSILLON.-La mémoire de Henri IV sera toujours chère aux Français, parce qu'il mettait sa gloire et son bonheur à rendre le peuple heureux.— Quel progrès ne fait-on pas dans l'étude, quand on soutient de longues veilles par la santé et par la constance, quand, outre ses propres lumières, on a le conseil et la communication des grands hommes, et quand on joint à l'assiduité du travail la facilité du génie! FLÉCHIER.-Dieu existe, car ce qui pense en moi, je ne le dois point à moi-même. LA BRUYÈRE.

Thème (258.).

Hedevotes himself to letters and sciences. If you have friends and are desirous to keep them, prove to them your esteem. When do you go? I shall go tomorrow.-You do nothing but talk. You must wait till they give you an answer. How unfortunate he is! How many misfortunes you have experienced! Suppose they were ill, what would become of them?? Provided they do what you tell them. Not that we are satisfied with their conduct. In case they do wrong, tell me of it; be not afraid. You said it, and yet you deny it. I will explain to you every difficulty that you may not be disheartened3 in your undertaking. Although she is younger than her sister, she has much more perseverance. How many persons die victims of their own follies! As for war (513.), I have always held it in abhorrence, and I will ever oppose it with my utmost power.

OBSERVATIONS SUR DIVERSES INTERJECTIONS.

526. Ah! Ha! Ho! Oh! O! Hé! Eh! (261.) Ah! exprime la joie ou la douleur, et ha! la surprise : АH! quel bonheur! HA! c'est vous.

Ho! marque l'étonnement: Ho! que dites-vous? On s'en sert aussi pour appeler.

Oh! s'emploie dans les autres exclamations: OH! quel bonheur!

Ö! est en général un signe d'appellation, d'invocation, et s'emploie avec les substantifs et les pronoms. Hé! sert principalement à appeler, à avertir: HÉ! venez donc. HE! qu'allez-vous faire?

Eh! exprime mieux la douleur, la plainte: EH! qui n'a pas pleuré quelque perte cruelle!

Dictée et analyse.

O humanité! penchant généreux et sublime, qui vous annoncez dans notre enfance, par les transports d'une tendresse naïve; dans la jeunesse, par la témérité d'une confiance aveugle; dans le cours de notre vie, par la facilité avec laquelle nous contractons de nouvelles liaisons! Ô cris de la nature, qui retentissez d'un bout de l'univers à l'autre; qui nous remplissez de remords quand nous opprimons nos semblables, d'une volupté pure quand nous pouvons les soulager! ô amour! ô amitié! ô bienfaisance! sources intarissables de biens et de douceurs! Ah! les hommes ne sont malheureux que parce qu'ils refusent d'entendre votre voix.-BARTHÉLÉMY, Voyage d'Anacharsis.

*

ONOMATOPÉES ET MIMOLOGISMES↑.

527. On appelle onomatopée la formation d'un mot dont le son est imitatif de la chose qu'il signifie. Les mots trictrac, glouglou, coucou, cliquetis, sont formés par onomatopée. Quelques grammairiens appellent mimologismes les imitations du langage de quelqu'un, enfin certains cris ou effets vocaux.

Exemples.

Prenez une guitare.—Que veux-tu que j'en fasse ? j'en joue si mal.-Avec le dos de la main, from, from, from. BEAUMARCHAIS.-Le mâle de la caille fait ouan, ouan, ouan, ouan; la femelle a un petit son tremblant, cri, cri. BUFFON.-J'entendis crier "En joue! Feu!" et pan! le coup partit.

*Onomatopée. Du grec ovoμa (onoma) nom, et roiéw (poiéć) je fais. + Mimologisme. Du grec pipéopiai (miméomai) imiter, et λóyos (logos) discours, parole.

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