BUREAU DU JOURNAL DES SAVANTS. ASSISTANTS.. AUTEURS... M. BARTHE, Garde des Sceaux, Président. M. QUATREMÈRE DE QUINCY, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-arts, et membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres. M. LEBRUN, de l'Institut, Académie française, éditeur du Journal et secrétaire du bureau. M. LACROIX, de l'Institut, Académie des Sciences. M. QUATREMÈRE, de l'Institut, Académie des Inscriptions et Belleslettres. M. DAUNOU, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres, et membre de l'Académie des Sciences morales et politiques. M. BIOT, de l'Institut, Académie des Sciences. M. RAOUL-ROCHETTE, de l'Institut, Académie des Inscriptions et M. COUSIN, de l'Institut, Académie française, et Académie des M. LETRONNE, de l'Institut, Académie des Inscriptions et Belles-lettres. M. EUGÈNE BURNOUF, de l'Institut, Académie des Inscriptions et Belles- M. FLOURENS, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie des M. NAUDET, de l'Institut, Académie des Inscriptions et Belles-lettres, M. VILLEMAIN, de l'Institut, secrétaire perpétuel de l'Académie M. PATIN, professeur de poésie latine à la Faculté des lettres. Le prix de l'abonnement au JOURNAL DES SAVANTS est de 36 francs par an, et de 40 francs la par poste, hors de Paris. On s'abonne à la librairie de M. LEVRAULT, à Paris, rue de la Harpe, n° 81; et à Strasbourg, rue des Juifs, n° 33. Il faut affranchir les lettres et l'argent. On peut déposer à la même librairie, à Paris, les livres nouveaux, les prospectus, les mémoires manuscrits, les lettres, avis et autres écrits adressés à l'éditeur du Journal des SAVANTS. Comp. Sets Hiersemann 10-28.2c 13153 JOURNAL DES SAVANTS. JANVIER 1839. LES ORIGINES DU THÉÂTRE MODERNE, ou Histoire du génie dramatique, depuis le 1er jusqu'au xvre siècle, précédée d'une introduction contenant des études sur les origines du théâtre antique; par M. Charles Magnin. Tome Ier; in-8° de xxxII, 522 pages. Paris, 1838. PREMIER ARTICLE. Le titre de ce livre, l'un des plus remarquables qui aient paru l'année dernière, et dont l'auteur a reçu presque aussitôt le prix par son admission à l'académie des Inscriptions et Belles-Lettres, nous fait d'abord connaître, avant qu'un élégant avertissement nous l'explique, l'étendue et la nouveauté du dessein que s'est proposé M. Magnin. Son point de départ ne sera point, comme dans les ouvrages composés jusqu'ici sur le même sujet, l'établissement des confréries et autres associations théâtrales, qui se sont formées en Europe à dater du xIII° siècle : il remontera jusqu'au premier, convaincu, contre l'opinion commune, que le théâtre n'a point péri tout entier avec le monde ancien, qu'il s'est propagé, en ces temps même où on ne le retrouve plus, sous des formes diverses, dont les critiques ont tenu trop peu de compte, et qui leur eussent attesté avec évidence sa perpétuité; qu'on peut établir, par des preuves irrécusables, qu'il n'y a pas eu de lacune dans son histoire, comme on peut avancer à priori qu'il ne pouvait y en avoir, parce |