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1707 LISTE ALPH. DES MARQUES DES LIBR. ET IMPRIMEURS 1708 TRECHSEL (Jean), imprimeur à Lyon. III,

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IV, 1290.

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Marque d'Olivier DE HARSY, libraire et imprimeur à Paris, 1556-1584.

Marque de Bonaventure et Abraham ELSEVIER, imprimeurs à Leyde.

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Ly a déjà bien longtemps que les éditions des Elsevier tiennent un rang distingué dans les cabinets des curieux, et forment une collection à part; mais on s'était borné d'abord à recueillir celles de ces éditions, en petit format, qui se font remarquer à la fois par le mérite du contenu et par l'élégance de la typographie: voilà pourquoi De Bure n'a admis dans sa Bibliographie qu'un très-petit nombre de ces sortes de livres. À la vérité ce bibliographe s'est un peu trop circonscrit dans le choix qu'il a fait, mais du moins sa liste ne renferme-t-elle aucun livre qu'un homme de goût ne puisse avouer. Après lui les bibliophiles ont cru pouvoir ajouter aux ouvrages indiqués dans la Bibliographie plusieurs autres livres qui méritaient à Juste titre d'y être réunis ; et comine le tout ensemble ne formait encore qu'une collection trop peu étendue pour fournir longtemps un aliment à leur

(*) Des recherches récentes sur la famille des Elzevier ou Elsevier ont constaté d'une manière positive que, depuis 1580 jusqu'en 1712, quatorze membres de cette illustre famille ont exercé en Hollande, soit le commerce de la librairie seulement, soit la profession d'imprimeur jointe à celle de libraire. Voici dans quel ordre il convient de les ranger:

1. Louis Ier, libraire à Leyde, et aussi à La Haye, a publié, dès l'année 1583: DRUSII Ebraicarum quæstionum, sive quastionum ac responsionum, libri duo, videlicet secundus et tertius, In Academia Lugdunensi, MDLXXXIII, in-8.; volume de 126 pp., non compris un dernier f. séparé, qui contient l'errata, et au bas cette souscription: Veneunt Lugduni Batauorum apud Ludouicum Elseuirium e regione schola noua. Ce livre, ainsi que le prouve la date ci-dessus, a précédé de neuf années l'Eutropius de 1592, regardé jusqu'ici comme le premier où figure le nom d'Elsevier. Louis Ier parait avoir cessé son commerce en 1607, mais il ne mourut qu'en 1617.

2. Matthieu ou Matthys, fils de Louis Ier; libraire à Leyde dès 1591, le fut jusqu'en 1622, et il mourut le 6 décem

ardeur pour les recherches, ils ont insensiblement réuni à tous les petits volumes qui portent le nom d'Elsevier, nombre d'éditions qui n'ont point ce nom célèbre, mais qui paraissent pourtant être sorties des presses de ces imprimeurs hollandais. Enfin, d'autres personnes, plus faciles encore, ont voulu reconnaître les Elsevier dans toutes les petites éditions imprimées dans les Pays-Bas de 1640 à 1681; en sorte que, dans leur système, tout petit in-12 avec le nom de Foppens, de Migeot, de Fricx (trois libraires et imprimeurs de Bruxelles), avec celui de Wolfgang, de Jacques Le Jeune, de Sambix, de Michiels et de plusieurs autres libraires véritables ou supposés, tout livre présentant quelques fleurons analogues à ceux qu'ont employés les Elsevier, ou dont le titre porte la sphère, appartiendrait indubitablement à la collection elsevirienne. Par ce moyen une suite, qui originairement n'avait pas 80 vol., a été portée à 1500 et plus, lesquels, on peut bien le croire, sont fort loin d'avoir un égal mérite. Sans présenter ici une liste à beaucoup près aussi nombreuse, j'ai cru devoir étendre

bre 1640. Il est connu par deux ouvrages de Stevin, imprimés à Leyden, en 1618, et où son nom se trouve suivi de celui de Bonaventure Elsevier, son fils.

3. Louis II, fils de Louis Ier, a exercé la librairie à Leyde, et également à La Haye, depuis environ 1600 jusque vers 1621, epoque de sa mort. C'est à lui qu'on attribue les livres publies à cette époque-là, avec l'adresse de Louis Elsevier.

4. Gilles (Egidius), antre fils de Louis Ier, et également libraire. Son nom paraît sur le titre des Navigations de Linschot, en latin, impr. à La Haye, en 1599, in-fol. Il mourut en 1661.

5. Joost ou Juste, autre fils de Louis Ier, a exercé la librairie à Utrecht, au moins de 1603 à 1607; mais on ne connaît pas de livres qui portent son nom.

6. Bonaventure, 6 fils de Louis Ier, après avoir été momentanément associé à son frère Matthieu (en 1618), exerça seul jusqu'en 1626, époque à laquelle il s'associa à Abraham, son neveu. Plusieurs des livres publiés par lui avant cette nouvelle asso

considérablement celle qui fait partie de la seconde édition de mon Manuel, mise au jour en 1814. Je commence toujours par les éditions en petit format qui portent le nom d'Elsevier; mais cette partie de mon travail est augmentée de toutes celles des édi. tions qui y manquaient, et que je suis parvenu à me procurer, ou sur lesquelles j'ai pu avoir des renseignements exacts. J'ai donné une description détaillée du matériel des volumes les plus recherchés et les plus rares; ce qui servira autant pour collationner les exemplaires qu'on aura entre les mains, que pour faire distinguer les volumes précieux de ceux qui ne le sont pas. La classe des éditions sans le nom d'Elsevier renferme, avec une grande partie des livres de ce genre que j'ai été à portée d'examiner, et où j'ai reconnu l'impression elsevirienne, plusieurs ouvrages qui n'appartiennent certainement pas aux mêmes presses, mais qui, vu leur mérite et leur belle exécution, peuvent très-bien figurer dans une collection faite avec goût.

Je ne répéterai pas les détails que j'ai déjà donnés dans mes premiers volumes en parlant de plusieurs éditions qui font aussi partie de la présente notice; mais je profiterai de l'occasion pour rectifier et pour étendre quelques-unes de ces mêmes notes: c'est pourquoi j'engage les personnes qui se serviront de mon ouvrage, pour ce qui regarde les petites éditions des Elsevier, à consulter cette Notice avant de chercher dans le Dictionnaire l'objet sur lequel elles veulent avoir des renseignements; je les engage aussi à ne pas oublier que les exemplaires de ces sortes de livres n'ont la valeur fixée dans ce Manuel, qu'autant qu'ils sont sans taches, sans notes manuscrites, et que les marges, surtout, en ont été peu rognées; car autrement ils rentrent dans la classe des livres ordinaires. Ainsi, pour citer un exemple, l'Horace de Jean Bond, de 1676, se paie 36 à 48 fr., quand il est très-beau, et il en a été vendu un exemplaire broché jusqu'à 200 fr. chez M. Firmin Didot; cependant des exemplaires inférieurs se donnent ordinairement pour 12 ou 15 fr., et quelquefois pour moins encore, lorsqu'ils sont extraordinairement rognés ou très-défectueux.

Pour se faire une idée juste de ce qu'il faut entendre ici par de belles marges, il est essentiel de savoir que, dans leurs éditions pet. in-12, imprimées jusqu'en 1639 à peu près, les Elsevier de Leyde ont fait usage d'un papier un peu plus petit que celui qu'ils ont employé plus tard. En sorte que, par exemple, le QuinteCurce de 1633, le Salluste et le Tite-Live de 1634, le Pline, le César et le Térence de 1635, le Virgile de 1636, le Florus de 1638, et le Velleius Paterculus de 1639, n'ont jamais plus de 130 à 133 mill. (4 pouces 10 à 11 lign. de hauteur, ancien pied de roi), tandis

ciation ont certainement été imprimés par Isaac, son neveu, le premier du nom d'Elsevier qui ait posséde un etablissement typographique.

7. Abraham, associé à son onele Bonaventure pour l'exploitation de l'imprimerie et de la librairie fondées par eux, à Leyde, en 1626, et qu'ils ont gérées avec tant de succès jusqu'à l'année 1652, dans le courant de laquelle ils moururent l'un et l'autre. Ce sont surtout ces deux associés qui, par leurs admirables éditions des classiques latins et de quelques jolis volumes français en petit format, ont donné au nom d'Elsevier cette illustration qui s'est conservée jusqu'à nos jours.

8. Isaac, deuxième fils de Matthieu, imprima à Leyde de 1617 à 1625.

9. Jacob, troisième tils de Matthieu, a fait imprimer par Isaac, à Leyde, en 1625. Dan. Heinsii Homilia, et il a publie à La Haye, et comme libraire, les tables des sinus d'Albert Girard, sous la date de 1626, et aussi sous celle de 1629.

10. Louis II, fils d'Isaac, imprima seul à Amsterdam, de 1639 à 1655, et depuis cette époque jusqu'en juillet 1663 ou 1664, et il mourut en mai 1670.

11. Daniel, fils de Bonaventure. Il imprima à Leyde, en société avec Jean, de 1652 à 1654, puis à Amsterdam, en societe avec Louis, de 1655 à 1662; enfin seul, depuis cette époque jusqu'à sa mort, arrivée le 13 septembre 1680; sa veuve, qui a continué momentanément le commerce, n'a survécu que de quelques mois à son mari.

12. Jean, fils d'Abraham, imprima à Leyde, en société avec

que les éditions données par les mêmes imprimeurs depuis 1639, à commencer par le Sénèque, ont de 135 à 137 mill. (5 pouces à 5 pouces 1 ligne), quand les marges en sont entières. C'est aussi cette dernière mesure que présentent les petits in-12 des Elsevier d'Amsterdam. Ainsi, à quelques exceptions près, on peut donner comme règle générale 129 à 133 mill. (4 pouces 9 lignes à 4 pouces 11 lignes), pour les éditions antérieures au Sénèque, de 1639-40, et 133 à 138 mill. (4 pouces 11 lignes à 5 pouces 1 ligne) pour les autres. Les exceptions portent particulièrement sur l'Horace et l'Ovide de 1629, qui sont de format in-16; ensuite sur les volumes qui, comme le Montaigne de Foppens, le Boccace de 1665 ou le Tite-Live de 1678, sont beaucoup plus grands que les autres, et enfin sur les éditions in-24, qui sont beaucoup plus petites.

Indépendamment de leurs éditions en petit format, les seules dont les curieux réunissent la collection, les Elsevier, et notamment la maison de Bonaventure et Abraham, à Leyde, et celle de Louis et Daniel, à Amsterdam, ont imprimé un assez grand nombre de volumes dans les formats in-8., in-4. et in-fol., qui non-seulement ne le cèdent en rien à ceux que nous allons décrire, mais encore ont une importance typographique peut-être plus réelle, à cause de la variété de caractères qu'ils présentent. On conçoit, d'après cela, qu'un catalogue raisonné et complet des productions sorties des presses elseviriennes peut avoir de l'intérêt. Le P. Adry, ancien bibliothécaire de l'Oratoire, l'avait entrepris, et même son travail, qui devait former trois volumes in-8., était fort avancé au moment de sa mort. Toutefois le manuscrit qu'a laissé ce savant (*) ne nous a paru ni aussi complet, ni aussi exact qu'on pourrait le désirer, quoiqu'il renferme un certain nombre de documents curieux sur les Elsevier et leurs éditions. C'est de cette source, cependant, que le P. Adry a tiré la notice qu'il a publiée en 1806, dans le Magasin encyclopédique, et aussi à part, sous ce titre : Notice sur les imprimeurs de la famille des Elsevirs, faisant partie de l'introduction au catalogue raisonné de toutes les éditions qu'ils ont données; par un ancien bibliothécaire, Paris, Delance, in-8. de 60 pp. Ce morceau, que Bérard a reproduit en grande partie dans son Essai bibliographique, impr. en 1822, était alors ce qu'on avait de meilleur sur cette famille, mais depuis les ouvrages plus ou moins remarquables dont nous donnons ci-dessous les titres sont venus répandre un nouveau jour sur la typographie elsevirienne et sur ses nombreuses productions.

1o Remarques (sur Louis Elsevier Ier et Louis Elsevier II) que M. Dodt van Flensberg, attaché à la Bibliothèque d'Utrecht, a fait paraitre, en 1841, dans un journal statistique de cette province, écrit en hollandais.

Daniel, en 1652, 1653 et 1654, et seul, de 1655 à 1661. Après sa mort, arrivée en cette dernière année, son etablissement a ete continue jusqu'en 1681, sous le nom de la veuve et des heritiers de Jean Elsevier. Cette veuve, nommée Eva Alphen, a survecu jusqu'au 19 mars 1693.

13. Pierre, petit-fils de Matthieu, par Pierre et Arnout, a exercé à Utrecht, de 1667 à 1675. Quant au Pierre Elsevier, nommé sur le titre des Mélanges historiques de P. C. (Paul Co. lomiez), Utrecht, 1692, pet. in-12, le P. Adry pensait que ce devait être un fils du precedent.

14. Abraham II, fils de Jean, qui probablement avait déjà éte l'associé de sa mère (voyez l'article 12), a exerce sous son propre nom, et avec le titre de typographe de l'Academie de Leyde, depuis 1681. On ne connaît de lui que des oraisons funèbres, des thèses et des dissertations academiques. I a pourtant imprimé le Paradisus batavus de Paul Hermann (voir t. III, col. 114), au sujet duquel un titre inexactement rendu (impensis viduæ) nous avait fait supposer une veuve d'Abraham Elsevier, tandis qu'il s'agit de la veuve de l'auteur de l'ouvrage.

(*) Lorsque l'on fit la vente du P. Adry, ce manuscrit fut acquis par M. Sensier, mais cet amateur ayant vendu sa bibliotheque, en 1828, le même manuscrit passa dans le cabinet de M. Bignon, moyennant 307 fr., et à la vente de ce dernier, Ch. Pieters, de Gand, en devint l'heureux possesseur

2o Notices bibliographiques, en français, sur les deux mêmes imprimeurs, par M. Jacob, libraire à La Haye, qui les a insérées dans son Annuaire de la librairie hollandaise pour 1843, in-12, pp. 73 et suiv., à la suite d'une lettre curieuse de Simon Moinet, correcteur à l'imprimerie des Elsevier, lettre adressée à Nic. Heinsius, sous la date d'Amsterdam, le 6 janvier 1661. M. Jacob avait déjà donné, dans le Jaar-Boeckje van den boekhandel de 1839 et 1841, quelques renseignements sur les productions typographiques des Elsevier.

3o ANALYSE des matériaux les plus utiles pour de futures annales de l'imprimerie des Elsevier (par Ch. Pieters); imprimée en mars 1843, chez C. Annoot-Braeckman, à Gand, gr. in-8. de IV et 46 pp., avec deux tableaux généalogiques des Elsevier, et leurs armes coloriées. L'auteur y a joint depuis 8 pp. d'additions. Cet opuscule n'a été tiré qu'à 50 exemplaires, qui ont été distribués. (Refondu dans les Annales, article 7 ci-dessous.)

4° Uitkomsten van een onderzoek omtrent de Elseviers, meer bepaaldelijk met opzigt tot derzelver genealogie, door W.-J.-C. Rammelman Elsevier. Utrecht, 1845, in-8.

5o RECHERCHES historiques, généalogiques et bibliographiques sur les Elsevier, par A. de Reume. Bruxelles, 1847, gr. in-8., avec portrait, armoiries, vignettes et fac-simile, dont il a été tiré quelques exemplaires sur du papier vélin couleur abricot, un desquels a été payé 31 fr. à la vente Pieters.

6o APERÇU sur les erreurs de la bibliographie spéciale des Elsevier et de leurs annexes, avec quelques découvertes curieuses sur la typographie hollandaise et belge du XVIIe siècle, par le bibliophile Ch. M. (Motteley). Paris, Panckoucke, 1847, in-12 de 40 pp. Il y a 15 exemplaires tirés sur papier bleu.

Ch. Motteley a fait, en même temps que Pieters, une étude particulière sur certaines éditions pseudonymes des Elsevier et sur les nombreuses éditions impr. à Bruxelles par Foppens et par Eug.-Henri Frix, qui portent leur nom. En les comparant avec d'autres, où ces imprimeurs flamands ne sont pas nommés, mais qui reproduisent leurs caracteres et leurs fleurons ordinaires, ces deux bibliophiles ont reconnu qu'elles étaient également sorties des presses de Bruxelles, et qu'on les avait attribuées faussement aux Elsevier, dont plusieurs imitent à s'y tromper leurs plus jolies productions. D'après cela nous avons cru devoir retirer la qualité de vrai Elzevir que, dans nos précédentes éditions, nous avions donnée à plusieurs volumes auxquels ne doit plus s'appliquer cette attribution, mais qui n'en sont pas moins dignes de l'attention des bibliophiles.

7° ANNALES de l'imprimerie des Elsevier, ou histoire de leur famille et de leurs éditions, par Charles Pieters; seconde édition revue et augmentée. Gand, C. Annoot-Braeekman, 1858, gr. in-8. A la col. 649 de notre quatrième volume nous avons décrit les deux éditions de cet excellent ouvrage. L'auteur est mort à Gand, en 1863, et dès l'année suivante sa précieuse collection a été mise en vente dans la même ville sous la direction du li

braire F. Heussner, de Bruxelles, après la publication d'un catalogue en 2 part. in-8. Les personnes qui ont suivi cette vente ont remarquè qu'à l'exception de quelques livres français rares et fort recherches qui y ont atteint des prix très-élevés, les autres éditions elseviriennes, surtout les latines, y ont été généralement adjugees à des prix inférieurs à ceux qu'ils auraient obtenus il y a quelques années. Ce qui prouve que l'ardeur des bibliophiles pour ces curiosités de second ordre que ne recommandent pas de grandes marges et d'anciennes reliures en maroquin, bien faites et parfaitement conservées, s'est un peu refroidic.

La possession des Annales de Ch. Pieters ne rend pas tout à fait inutiles les deux catalogues suivants imprimés à SaintPétersbourg.

8o Les ELZEVIR de la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg. Saint-Pétersbourg, 1862, in-8. carré de XIV et 233 pp.

Ce catalogue a été rédigé par le comte André Rostoptchine, et publié par M. Minzloff, un des conservateurs de la bibliothèque de Saint-Pétersbourg, lequel l'a fait précéder d'une lettre qui l'explique et lui sert de supplément. Néanmoins il est fort incomplet, rempli d'erreurs et de fautes typographiques, ainsi que l'a démontré M. Walther dans un volume pet. in-8. carré de xxiv et 332 pp. ayant pour titre :

LES ELZRVIR de la bibliothèque impériale publique de Saint-Pétersbourg, catalogue bibliographique et raisonne publié sous les auspices et aux frais du prince Nicolas Yous soupoff, et rédige par Ch.-F. Walther, bibliothécaire superieur de la Bibl. Imp. publ. Saint-Pétersbourg, chez S. Dufour, libraire, 1864.

Ce dernier catalogue contient : 1, les éditions avec le nom des Elsevier omises dans le catalogue de M. le comte Rostoptchine. -II, les éditions déguisées omises dans le méme catalogue. — III, les éditions nouvellement recueillies. IV, Corrections des erreurs du catalogue de M. le comte Rostoptchine. C'est un travail curieux et qui parait être fort exact; il nous apprend que la bibliothèque de Saint-Pétersbourg possède 1818 ouvrages (formant 2070 volumes, tant in-fol. qu'in-., in-8., in-12, etc.) imprimés par les Elsevier, ou à leur imitation, et en outre 1350 dissertations académiques, décrites en partie dans le Bulletin du bibliophile belge, 1861 et 1862, iom. XVII et XVIII, sous le titre de Catalogue méthodique des dissertations ou theses académiques imprimées par les Elseviers de 1616 à 1772 (lisez 1712), recueillies pour la première fois dans la bibliothèque impériale publique à SaintPétersbourg et décrites par le bibliothécaire Dr. Ch.-Fr. Walther. Supplément aux Annales de l'imprimerie des Elzevier publiées par M. Charles Pieters, à Gand, suivi de quelques autres additions et remarques sur ce dernier ouvrage.

Après la publication de ces trois ouvrages nous avons eu l'idée de supprimer le catalogue des éditions elseviriennes en petit format que nous avons donné pour la première fois, avec une certaine étendue, en 1814, dans la seconde édition de notre Manuel, et que nous avons successivement augmenté depuis ; cependant nous l'avons conservé, parce qu'il a l'avantage de réunir en trois catégories seulement ce qui, dans les Annales de Ch. Pieters, a dû selon son plan en former plus de vingt-cinq, ce qui, pour les recherches, rend nécessaire le recours à la table, laquelle n'est pas assez développée dans ses renvois. D'ailleurs nous sommes ici le premier en date, puisque notre notice a précédé de plus de vingt ans le travail de M. Pieters, qui s'en est servi fréquemment, ainsi qu'il l'a lui-même reconnu.

Éditions avec le nom des Elsevier.

La vie du roy Almansor, écrite par le capitaine Aly ABENÇUFIAN (trad. en françois par Fr. d'Obeilh). Amsterdam, Daniel Elsevier, 1671, pet. in-12. Edition en gros caractères : 6 ff. prélimin., y compris le titre, 202 pp. de texte, plus 1 f. sépare, qui contient l'extrait du privilege du roi de France, accordé au R. P. D., et cédé par celui-ci à Dan. Elsevier.

Medulla oratoria, voy. ci-après PETR-ADOLPHUS. Brevis replicatio reposita explicationi mentis humanæ

sive animæ rationalis D. Henrici Regii, notis Car

tesii in programma ejusdem argumenti firmandis, veritatique magis illustrandæ a Tobia ANDREÆ. Amstel., typ. Ludov. (**), 1653, pet. in-12, 6 f. prélim., 320 pp. et 1 f. d'errata.

ADRIATISCHE Rosemund. Voyez ci-après ZESEN. APHTHONII progymnasmata, partim a Rod. Agricola, partim a Joh.-Maria Catanæo, latinitate donata cum scholiis Lorichii. Amstelod., Ludov., 1642, 1645 (frontispice gravé, 1642), 1649, seu apud Lu

(**) Pour éviter la répétition trop fréquente du nom d'Elsevier, je me suis borné à marquer les prénoms.

dov. et Danielem, 1655 (frontispice gravé, 1649), seu 1665, pet. in-12.

Avec un frontispice gravé et un titre imprimé. L'édition de 1649, dont le titre porte editio nova superioribus emendatior, est la plus belle des cinq. Il existe des exemplaires de l'édit. de 1655 dans lesquels on a placé entre l'index progymnasmatum et l'index rerum un auctarium, continens variationem traslationis fabularum et chreiarum qui, indépendamment de son feuillet de faux-titre, occupe les pages chiffrées 387 à 441. Doctrina politica in genuinam methodum, quæ est Aristotelis, reducta, et ex probatissimis quibusque philosophis, etc., breviter comportata et explicata ab Henningo Arnisæo. Amstel., Ludovic., 1643, seu 1651, pet. in-12.

Avec un frontispice gravé et un titre imprimé. L'édit. de 1643 a 6 ff. prelim., 610 pp. et 19 ff. d'index, celle de 1651 a 584 pp., y compris les deux titres et 70 ff. d'index.

D. Aurelii AUGUSTINI libri XIII confessionum ad mss. exempl. emendati, opera et studio H. Sommalii. Lugduni (Batav.), apud Danielem, 1675, pet. in-12.

334 pp., y compris le titre gravé, plus 9 ff. d'index,

Fr. BACONIS de Verulamio scripta in naturali et universali philosophia. Amstel., apud Ludov., 1653, pet in-12 (titre gravé et titre imprimé). Autre édition, Amstel., ex officina elsevir., 1662, pet. in-12 de 8 ff., 252 pp. et 8 ff. d'index.

- Ejusdem Sylva sylvarum, et nova Atlantis. Amst., Ludov., 1648, seu ex offic. elzev., 1661, pet. in-12. L'édit. de 1648 a 18 ff. prelim., 612 pp., 24 ff. d'index, plus 87 pp. pour l'Atlantis. L'édit. de 1661 a 12 ff. prél., 549 pp. de texte, 39 pp. d'index non chiffrées, plus 86 pp. pour l'Atlantis.

Ejusdem Sermones fideles ethici, etc. Amstel., ex offic. elzev., 1662, pet. in-12 de 12 ff. prél. et 669 pp.

Ejusdem Historia regni Henrici septimi Angliæ regis. Amstel., ex offic. elzev., 1662, pet. in-12 de 403 pp., y compris le titre et 5 pp. d'index.

Ejusdem Historia naturalis et experimentalis de ventis. Amstel., ex offic. elzev., 1662, pet. in-12 de 8 ff. prélim., y compris le titre gravé, 232 pp. et 8 ff. d'index.

Pour les autres ouvrages de Bacon, imprimés dans le même format, mais non pas par les Elsevier, voyez notre article Bacon, tom. I, col. 604.

OEuvres diverses de BALZAC, augmentées de plusieurs pièces. Leyde, chez les Elsevier, 1651 (8 ff. prél. et 389 pp.; (deux éditions sous la même date); ou Jean, 1658; ou Amsterdam, Daniel, 1664, pet. in-12.

Le Discours à la reyne régente et Le Barbon, pièces datées de 1651, ou 1659, manquent quelquefois dans les exemplaires de l'edition de 1651, qui n'ont alors que 298 pp. de texte, au lieu de 389.

Aristippe, ou de la cour, par le même. Leyde, Jean, 1658, ou Amstel., Daniel, 1664, pet. in-12.

Il y a deux édit, sous la date de 1658: l'une de 259 pp. et 24 pp. de table; l'autre de 272, non compris la table, et les limin. Les entretiens du même (publiés par Girard). Leyde, Jean, 1659, pet. in-12 de 396 pp., y compris le frontispice gravé; à la fin, 5 ff. pour la table; ou Amsterd., Louis et Daniel, 1663, pet. in-12 de 388 pp. et 9 fr.

Lettres choisies de BALZAC. Suivant la copie imprimée à Paris (Leide, les Elsevier), 1648 (12 ff. y compris le titre et 440 pp.), ou Leyden, chez les Elseviers, 1652,-Amsterd., chez les Elsevier, 1656 12 ff. et 404 pp.), et Daniel, 1678, pet. in-12.) Lettres familières de BALZAC à Chapelain (publiées par Girard). Leide, Jean, 1656 (de 333 pp. en tout), ou Amsterd., Louis et Daniel, 1661, pet. in-12 de 332 pp. en tout dont les 16 premières ne sont pas chiffrées.

Lettres de BALZAC à Conrart (publiées par Girard). Leyde, Jean, 1659, ou Amsterd., chez les Else

viers, 1664, pet. in-12 de 424 pp., y compris le frontisp. gravé; à la fin, 2 ff. pour la table.

Une édition de Leyde, Jean, 1656, est citée dans le Dictionnaire bibliographique d'Ebert.

On ajoute à ces six volumes le suivant:

SOCRATE chrétien, par Balzac, et autres œuvres du me auteur. Amsterd., loost Pluymier, 1662, pet. in-12 de 271 el 126 pp., plus la table.

Jo. BARCLAII Argenis, editio novissima, cum clavi, hoc est nominum propriorum elucidatione, hacie nus nundum edita. Lugd. - Batav., ex officina elzeviriana, 1627, pet. in-12 de 791 pp., plus un Elenchus præcipuorum fictorum nominum. Jo. Barclaii Argenis, cum clave. Lugd.-Batavor., er offic. elzevir., 1630, pet. in-12.

Les pièces liminaires forment 20 ff., y compris le titre grave; il y a ensuite 705 pp. de texte, 3 pp. de table, ↳ ff. d'index, et la souscription de l'imprimeur sur un feuillet separe. Il y a deux éditions sous la même date (voir t. I. col. 651), a une édition d'Amstelod., apud Ludovicum, 1655; une de 1659, Amst., ex offic, elz., et enfin une autre, Amstelod, spad Danielem, 1671, pet. in-12.

Euphormionis Lusinini, sive Jo. BARCLAII satyricon partes quinque, cum clavi : accessit conspiratio anglicana. Lugd.-Batav., apud Elzevirios, 1637, pet. in-12 de 717 pp., y compris le frontispice.

Il y a sous la même date deux éditions également médiocre3, et qui se correspondent ligne pour ligne; celle que nous regardons comme la premiere se reconnaît aux pp. 207 et 2 qui sont cotées 107 et 109.

Nous citerons encore l'édition de 1655, Lugd.-Batavor, apod Elzevirios, et celle d'Amstelod., ex officina elzeviriana, 1638. pet. in-12.

Casp. BARLEI poematum editio nova, priore castiga. tior et altera parte auctior. Lugd.-Batav., ex offic. elzevir., 1631, pet. in-12 de 8 ff. prélim. et 511 pp. Au verso du dernier f. se lit un privilege des Etats des PaysBas, où Bonav. et Abrah. Elsevier sont qualifies d'imprimeurs de l'Académie de Leide.

Dom. BAUDII amores, edente P. Scriverio. Amstel., apud. Ludov., 1638, in-12.

Voyez la note relative à cette édit., tom. I, col. 703; le volume a 6 ff. liminaires, titre compris, 518 pp. et la souscription de l'imprimeur sur un feuillet sépare.

Dom. BAUDII moralis et civilis sapientiæ monita, lbris IV, comprehensa. — Ejusdem carmen heroicum dictum Jacobi I, Magnæ Britanniæ regis honori. Leyda in Batav., typis Joan. Balduini, prostat apud Ludov. Elzevirium, 1611, 2 tom. en 1 vol. pet. in-12, le second de 36 pp.

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- Ejusdem Epistolæ semicenturia auctæ; lacunis aliquot suppletis, accedunt ejusd. orationes et libellus de fœnore. Amstelod., typis Ludov., 1654, seu typis Ludov., sumptibus societatis, 1662, pet. in-12. Dans l'édition de 1654, qui a 12 ff. limin, et 659 pp., l'epitre dedicatoire de L. Elsevier est datée de 1649.

Traité de la peste avec ses préservatifs, par Louis de BEAUFORT, parisien. 1655, 2 part. en 1 vol. in-12. La première partie a 63 pp. Son titre porte, avec la marque, Non solus, à Leyden, chez Jean Elsevier; la seconde, de 87 pp., est impr. en plus gros caractères, et a pour adresse à Leyden, chez Gallaume Chrétien, l'an 1655.

G. BECKHERI orator extemporaneus, seu artis oratoriæ breviarium bipartitum. Amstelod., Ludor, 1650, pet. in-12 de 8 ff. prél., 473 pp. et 27 II. Joh. BEVEROVICII de calculo renum et vesica liber singularis; cum epistolis et consultationibus magnorum viroruin. Lugd.-Batavor., ex offic, elzevir., 1638, pet. in-12 de 8 ff., 306 pp. et 7 ff. d'index.

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