Lettres du maréchal de Tessé à Madame la duchesse de Bourgogne, Madame la princesse des Ursins -Madame de Maintenon, M. de Pontchartrain, etc., etcCalmann Lèvy, 1888 - 505 стор. |
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affaires Altesse Royale Année assez avez avoit bontés BOURGOGNE Du camp c'étoit cardinal Catalogne Chamillart cheval chose cœur connoissance conter courrier crois dames Dauphin Dieu dire donner duc de Savoie duchesse de Berry DUCHESSE DE BOURGOGNE écrire envoyer Espagne êtes étoient étoit femme févr fille François galères homme j'ai l'honneur d'être J'ai reçu j'avois j'en jamais jours juill l'honneur de m'écrire lettre Louis m'avez fait l'honneur MADAME DE MAINTENON madame des Ursins MADAME LA DUCHESSE MADAME LA PRINCESSE mademoiselle Madrid maîtresse Majesté mander maréchal maréchal de Catinat maréchal de Tessé Marly marquis mieux mille mois Monseigneur MONSIEUR DE PONTCHARTRAIN n'ai n'avoit parler paroît passé pourroit pouvoit prendre prends la liberté prince prince de Vaudémont PRINCESSE DES URSINS pris la liberté raison reconnoissance REINE D'ESPAGNE révérence rien sais santé saurois sensible sera seroit seulement sœur sorte souvenir supplie surplus Tessé trouve Tursis URSINS A Versailles Vendôme voudrois
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Сторінка 233 - ... ne saurois assez vous dire combien nous sommes charmés de tout ce que Messieurs de la marine font pour nous secourir; je n'ai jamais vu servir avec plus de valeur ni mieux :. c'est un corps que vous ne pouvez avoir trop d'attention pour conserver. Je vous en rendrai compte plus particulièrement et prendrai la liberté de vous envoyer quelques mémoires de que ces genslà, qui sont sous votre patte, font. Voilà la gazette d'aujourd'hui de votre Ecuyer de la Triste Figure, et en vérité triste...
Сторінка 230 - ... l'incomparable Dulcinée m'obligea de visiter la propre grange où vous crûtes la métamorphose des pois qu'elle cribloit en perles orientales. J'ai couché à las Ventas, où vous fîtes votre première veille d'armes, et j'y vis deux Maritornes dont on m'assura que la cadette avoit l'haleine et les inclinations de l'ancienne Maritorne , que j'appris être morte d'une maladie dont on dit qu'en Espagne les grands sont quasi tous attaqués, après avoir exercé jusqu'à sa fin sa profession avec...
Сторінка i - Il avoit le jargon des femmes , assez celui du courtisan, tout à fait l'air du seigneur et du grand monde, sans pourtant dépenser; au fond ignorant à la guerre...
Сторінка 337 - ... faire souvenir de moi, et pareil aux bohèmes qui informent leurs maîtres de leur changement de quartiers, j'ai l'honneur de vous écrire d'un lieu dont, si la terre n'étoit pas plus belle que le château, il seroit honteux que votre premier écuyer en portât le nom. Il y avoit, Madame, trente-deux ans que je n'y avois été, et je n'y trouve ni porte, ni fenêtre, ni vitres, hormis dans une tour où il n'ya qu'une chambre, et où cinq degrés montent. Je soupçonne quelqu'une de mes grand'mères...
Сторінка 231 - J'ai traversé le vallon, où les foibles témoignages de l'incontinence de votre fameux Roussinante, qui la voulut communiquer à quelques éveillées juments, vous attira le désastre de tant de coups de bâton; mais le souvenir de votre disgrâce ne m'affligea point, comme d'avoir trouvé votre armet de Mambrin, que je croyois placé dans le temple de la glo232 LETTRES DU MARÉCHAL DE TESSÉ.
Сторінка vii - Chamillard, et faisoit la liste des maréchaux de France qu'il devoit déclarer le lendemain. Mme la duchesse de Bourgogne regardoit par-dessus l'épaule, et vit que Tessé n'en étoit point : elle sautoit et dansoit, rioit à son ordinaire; elle se mit tout d'un coup à pleurer; le roi en voulut savoir la raison. « Ah ! Monsieur, lui dit-elle, vous déshonorez celui à qui je dois l'honneur...
Сторінка 316 - ... vous saurez présentement que Mademoiselle d'Enghien va tenter le hasard. M. de Vendôme l'épouse ', la cérémonie s'en fera à Sceaux, pendant les derniers jours de voyage de Marly, et je ne sais en vérité lequel fait le mieux d'elle ou de lui; mais dans les principes où je suis, je ressens que je ne voudrois être dans la peau de l'un ni de l'autre. J'y trouve que toute philosophie est à vau l'eau, et qu'il ne faut plus compter sur ce qui peut passer par la...
Сторінка 332 - Nous courûmes à demi-lieue de chez moi un gros cerf, quiportoit vingt-deux. Je n'ai pour tout équipage que mon bidet, et un voisin, qui ne laisse pas d'avoir cinquante chiens. Nos chasses sont plus longues que les vôtres ; notre cerf dura quatre heures et fut pris dans un étang, mais ce qui vous surprendra, Madame, c'est que je fus à la mort. Pour des dames, nous n'en avions point, et ce n'est pas l'usage, dans cette province, que celles qui montent à cheval y soient, comme la blessure du...
Сторінка 232 - ... combattre : l'une, le temps qui nous désole, l'autre, la mer qui ne nous amène ni munitions ni le baron de Pointis, qui n'est pas encore prêt, et puis les ennemis, que nous grimpons et qui nous grimpent, car c'est une chose singulière que de nous voir cramponnés autour de ce rocher.
Сторінка 314 - J'ai été obligé de faire, pendant le dernier voyage de Marly, un petit voyage en basse Normandie, pour des détails tristes et indispensables, à l'occasion du malheur qui m'est arrivé 2, et deux des 1. Flotte, agent employé par le duc d'Orléans, lors de ses prétentions au troue d'Espagnc.