Physique d'Aristote; ou, Leçons sur les principes généreaux de la nature, Том 1

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Librairie philosophique de Ladrange, 1862
 

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Стр. cxxiii - D'abord il rejette , comme Aristéte le faisait contre Démocrite, l'existence des atomes, et il se prononce tout aussi fortement que lui pour la divisibilité indéfinie de la matière. Il conclut en outre que le monde ou la matière étendue qui compose l'univers , n'a pas de bornes , et que dans tous les espaces au-delà desquels nous pouvons sans cesse en concevoir d'autres, il ya un corps indéfiniment étendu. Enfin, il admet par une déduction plus ou moins rigoureuse, que la terre et les...
Стр. cliii - Boyle, et où rien ne gêne ni n'entrave leurs immuables et éternelles révolutions. Mais les lois du mouvement, quelque exactes qu'elles soient, ne rendent pas raison de tout. Les orbes célestes y obéissent et les suivent dans leur marche ; mais la position primitive et régulière de ces orbes ne dépend plus de ces lois merveilleuses. Les mouvements uniformes des planètes et les mouvements des comètes ne peuvent avoir des causes mécaniques, puisque les comètes se meuvent dans des orbes...
Стр. clxii - ... par l'observation seule qu'après un grand nombre de siècles. Par son moyen, l'empirisme a été banni entièrement de l'Astronomie, qui maintenant est un grand problème de Mécanique, dont les éléments du mouvement des astres, leurs figures et leurs masses sont les arbitraires, seules données indispensables que cette science doive tirer des observations. La...
Стр. xci - ... communiquant au dehors le mouvement qu'il possède et qu'il crée. A cette occasion, Aristote loue Anaxagore d'avoir considéré l'Intelligence, dont il fait le principe du mouvement , comme absolument impassible et absolument pure , à l'abri de toute affection et de tout mélange ; car c'est seulement ainsi qu'étant immobile elle peut créer le mouvement , et qu'elle peut dominer le reste du monde en ne s'y mêlant point. Mais le moteur étant immobile, comment peut-il produire en lui-même...
Стр. cxxix - Ainsi nul mouvement ne s'arrête de soi-même, comme le croit trop facilement le préjugé vulgaire ; et il ya toujours une cause qui y met un terme. Seulement cette cause est souvent ignorée de nous, parce qu'elle est cachée à nos sens ; mais elle n'en est pas moins réelle; et la raison que donne ici Descartes est tout aristotélique : « Le repos, dit-il, est contraire au « mouvement, et rien ne se porte par l'instinct de « sa nature à son contraire, ou à la destruction de « soi-même....
Стр. 160 - ... la première vitesse sera à la seconde vitesse dans le même rapport que l'air est à l'eau; et si l'on suppose, par exemple, que l'air est deux fois plus léger, le corps traversera B en deux fois plus de temps que D; et le temps C sera double du temps E. Donc, toujours le mouvement du corps sera d'autant plus rapide que le milieu qu'il aura à traverser sera plus incorporel , moins résistant et plus aisé à diviser.
Стр. xvi - LVII. 28 que portion de temps, ils nous échappent nécessairement et sont pour nous absolument comme s'ils n'étaient pas. Qu'est-ce que l'espace? Qu'est-ce que le temps? Platon s'arrête peu à ces deux idées. Mais il a sur le temps, indispensable à la réalité et à la conception même du mouvement, une théorie qu'Aristote a cru devoir réfuter, et qui cependant est profondément vraie. Platon soutient que le temps a commencé, et que par conséquent il peut finir. Aristote trouve cette opinion...
Стр. cvi - En faisant quelques pas de plus sur cette route, on « peut voir que , dans les plantes elles-mêmes se produisent aussi « les conditions qui concourent à leur fin , et que , par exemple, « les feuilles sont faites pour garantir le fruit. Si donc c'est par une « loi de la nature , si c'est en vue d'une fin précise que l'hirondelle « fait le nid où seront ses petits, et l'araignée sa toile, que les « plantes portent leurs feuilles protectrices du fruit , et qu'elles « poussent leurs racines...
Стр. cxxii - Mais lorsque nous prenons ce mot selon l'usage ordinaire , et que nous disons qu'un lieu est vide, il est constant que nous ne voulons pas dire qu'il n'ya rien du tout en ce lieu ou en cet espace, mais seulement qu'il n'ya rien de ce que nous présumons y devoir être. Ainsi parce qu'une cruche est faite pour tenir de l'eau, nous disons qu'elle est vide lorsqu'elle ne contient que de l'air...
Стр. cxlviii - ... tradition. La seconde règle à peu près aussi évidente que la première, et qui en est la suite, c'est que les effets du même genre doivent toujours être attribués, autant que possible, à la même cause. Ainsi la chute d'une pierre en Europe et en Amérique , la lumière du feu d'ici-bas et celle du soleil, la réflexion de la lumière sur la terre et dans les planètes doivent être rapportées aux mêmes causes respectivement. La troisième...

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