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got the former from the L. pellis, and the latter from lepus, leporis. Of what force then is the remark?

In his endeavour to account for certain monosyllabic names, our author says:—

"Le nom de Tor se trouve porté par divers établissements situés sur la côte maritime aussi bien que sur les hauteurs des Pyrénées. Mais, ni dans la langue vulgaire, ni dans les dictionnaires, il n'est possible de trouver sa signification, autant qu'on le prononce avec unr seulement, et même avec douceur. C'est une acception qui a disparu tout à fait. Deux chartes principalement, l'une de l'an 1153 de notre ère, l'autre de l'an 1048, démontrent que le mot tor signifie, emplacement bâti, ou à bâtir."

Whatever may be the meaning of the word in the charters recited, there cannot be a doubt that the vocable tor in most local names is derived from the Latin turris, by change of radical, from the Hebrew

, tsur, whence Tsor or Sor, the original name of Tyre (Tvpos). With regard to the word ker, we are informed that in the cartularies are found places named Keros Albos, Ker Angle, Ker Monnos, Ker Ononino, &c., &c.; that in the délimitations de territoire, the lines of rocks which form the natural divisions are called sometimes rupes, and sometimes keros, and our author thinks these demonstrations sufficient to establish the earliest signification of the vocables tor and ker. There is nothing new in all this; the vocable ker, which forms part of at least one thousand names in Europe, and of which at least five hundred may be discovered in Bretagne alone, is found variously written in all the Celtic dialects. Thus the Welsh has caer, a wall or mound for defence, the walls of a city, a castle or fortress, a walled or fortified town or city; the British caer, walls, and a city girt with walls; the Bas Breton ker, kear, kaër, a town; the Cornish caer, a town, a castle, and car, a rock; the Gaelic, càrr, a rock; Sw., skär, a rock; Dan., skier, skiær, rocks, cliffs. In the Hebrew, p, kir, or, kir, is a wall, i.e., the wall of a city, a place fortified with a wall, a fortress; proper name of a fortified city on the borders of the land of Moab, now Kerrek. Hence Kir-heres, Kir-heresh, the wall of bricks, or the brick-fortress; Kir-jath, &c.

The author of the paper adds: "Par ces deux mots (tor and ker) j'ai pris l'extrémité du fil conducteur qui m'a dirigé vers le pays anciennement connu sous le nom de Kersonèse Torique, et habité par une tribu scythe: les Tauri, d'après Hérodote; sur l'autorité duquel on admet que les Cimmériens possédaient avant eux cette péninsule, maintenant la Crimée."

On this I will simply remark, that had M. du Roussillon only

consulted his Lexicon, he would have seen that the proper name, Χερσονησος, οι Χερνησος, which in the Attic dialect is Χερρόνησος, means a peninsula, and is derived from xeppos, Xepoos, a continent, land, vŋoos, an island. The author of the paper seems to ignore altogether the fact that the ancients gave the appellation Xepoovŋoos to very many peninsulas, among the most celebrated of which were the Peloponnesus; the Thracian, at the south of Thrace; the Taurica, now the Crimea; the Cimbrica, now Jutland; and the Aurea, in India, beyond the Ganges. I may here remark that the word ker in Turkish signifies an uncultivated plain, but whether it always has that signification in local names is doubtful.

"Ainsi, la nomenclature des cours d'eau qui dépasse le nombre de 100, offre des significations qui tout répondent, à leur forme, à leur nature, à leurs défauts ou qualités, si on les traduit en langue romaine. Par example, une rivière qui porte l'ancien nom de la Crimée, le Kerso, que le cartographe Handtke a écrit [very properly too] Karassu, se compose de deux branches, l'une droite et l'autre tortueuse; cette dernière est appelée Kutschukk, mot qui se retrouve sur la carte, toutes les fois qu'il s'agit d'une ligne coudée. Or Coutsout signifie coudé, en catalan. L'autre porte le nom de Béiouk, toujours donné aux lignes droites, et se compose de deux mots: bé, qui signifie bien, et jouke, qui signifie il perche ou se tient droit, en parlant de volatiles de basse cour." It will be scarcely necessary to refute the above, when any one only superficially acquainted with the Turkish language must know that kûchuk means little, and bujúk great; terms more applicable to the branches of a river, or even to a river itself, than those given by our author. These words are frequently found in local names, as Kûchuk koi, the little village; and Buyukdere, the great valley, and Buyuk Liman, the great harbour, both on the Bosphorus. Other comparisons are given in this part of the paper, but as they are not, as I conceive, more reasonable than the above, I shall omit them, leaving the reader to compare them if he should think it worth while.

After stating, amongst other things, that the maps of the Crimea and parts of the coasts of the Sea of Azof and the Black Sea, by Handtke and others, give two thousand local names, our author says:

"Il consiste à ne considérer que la valeur phonétique de chaque nom de lieu sans faire attention à l'orthographe, dans sa transcription, qui a lieu d'après les principes de l'orthographe romane et de la valeur idéographique qu'il offre dans cet idiome. A côté de cette

transcription j'ai porté la traduction en Français. Ici se présente tout naturellement la question suivante: est-il possible de prouver que les diverses combinaisons phonétiques de ces noms de lieu, supposés scytho-cimmériens d'origine, ont possédé lors de leur détermination une valeur idéologique tout à fait, ou du moins quasi-identique avec celle que je leur attribue dans la langue catalane? Cette question trouvera sa réponse dans les démonstrations que contiendra la suite de mon mémoire. J'ai choisi cet idiome comme moyen d'interprétation, parce qu'il me paraît avoir conservé ses acceptions primitives beaucoup mieux que les dialectes provençal, languedocien, limousin ou autres.

"Je classifie par mots à une, deux, trois syllabes et ainsi de suite. Je puis déjà mettre sous les yeux de mes lecteurs environ 700 noms contenus dans ces trois premières catégories, choisis presque tous dans les limites de la presqu'île cimmérienne. Je n'ai ajouté, de la carte à orthographe Française d'Andriveau Goujon, que des monosyllabes en fort petit nombre et des noms de rivière, le tout extrait des côtes de la Mer d'Azoff et de la Mer-Noire entre la Crimée et les bouches du Danube, que je n'ai pas dépassées.

"Il convient de remarquer d'abord que toute cette région n'offre qu'un nombre de lieux monosyllabiques bien restreint comparativement à celle des Pyrénées. Il ne s'élève qu'à trente environ; lorsque nous avons d'autre part un chiffre presque quintuple, comment l'expliquer?

"Je conjecture que lorsque les Scytho-Cimmériens emigrèrent vers l'Europe occidentale, ils vivaient encore à l'état nomade sur la péninsule et aux environs; se servant d'un langage encore très-imparfaits composé principalement de monosyllabes. Les émigrants, parvenus dans la région des Pyrénées, durent s'éparpiller sur le sol, choisir leurs lieux de résidence par groupes, s'y fixer et les dénommer, à une époque antérieure à celle où leurs compatriotes restés sur la sol de l'Europe Orientale ou de l'Asie firent plus tard comme eux. Alors, leur langage, qui dans un long intervalle s'était développé, comprenait déjà tous les polysyllabiques qui furent attribuées à leurs établissements, de fondation moins ancienne que ceux de l'Europe occidentale. Néanmoins, les deux peuples, maintenant divisés, développèrent leur idiome parallèlement, et suivant des combinaisons idéologiques et idéographiques à peu près semblables, parce que le sens de leurs radicaux primitifs était déjà déterminé lorsqu'ils se séparèrent.

"Ceci est fort hypothétique, j'en conviens, et ne peut être offert qu'à titre de conjecture tendant à expliquer un fait qui paraît anormal à première vue.

"En comparant entre elles deux listes de monosyllabiques si inégales en nombre, l'une de la région cimmérienne, l'autre des Pyrénées, on constatera que quelques-uns de ces noms de lieu se trouvent en même temps sur les deux nomenclatures. Ce sont Ker, Cort, Llès, Cos, Boix, Aix; mots qui en catalan signifient roc, cour, diligent, corps, buis, torche. Nous trouverons presque tous les autres dans les combinaisons polysyllabiques. Ainsi la nomenclature des noms de lieu à deux syllabes situés dans les limites de la péninsule, qui s'élève à plus

de 300, contient 25 autres monosyllabiques des Pyrénées plusieurs fois combinés dans ces 300 mots. La nomenclature des noms de lieu à trois syllabes, qui dépasse le chiffre de 350, contient 36 monosyllabiques de la même liste des Pyrénées diverses fois et diversement combinés. Ainsi, sur un total en nombres ronds de 700 noms de lieu cimmériens, à une, deux et trois syllabes, nous trouverions 60 monosyllabiques Pyrénéens, c'est-à-dire la moitié environ de ceux que nous connaissons; cela constitue une proportion entre le 11o et le 12o. Elle me paraît suffisante pour établir une des bases de mon opinion. Il ne faut pas perdre de vue qu'il me reste encore à opérer sur les mots à 4 syllabes et au-dessus, au nombre d'environ 1300; je m'en occuperai avec d'autres questions dans la 2o partie de mon mémoire. Comme quelques-uns constituent, pour ainsi dire, des phrases entières, tels que celui-ci par exemple, ashi-bal-ak-bak-al, que je traduis: 'ici le chemin conduit au coteau élevé opposé au soleil,' je ne m'en occupe pas encore."

Does M. du Roussillon mean to assert that because in Catalan the vocables ker, cort, llès, cos, boix, aix, signify roc, court, diligent, corps, buis, torche, that therefore places so named must have a similar meaning? Is it not possible to give such names a more reasonable meaning? May not Lles be the Gaelic and Irish lios, a court, palace, house, fortified place or castle; the Welsh llys, a court; the Cornish llys, a manor-house? Again, cos, in one Celtic dialect is a wood; the name Boix may be from bois, a wood; whilst Aix is more probably derived from the Latin aquis.

We now come to the most important part of the paper, containing seven hundred local and fluvial names in the Crimea and on the borders of the Black Sea, the Sea of Azof, the Danube and its vicinity, found in the charts of Handtke and Andriveau Goujon. The names of places in Handtke's map are respectively classed under monosyllabic, dissyllabic, and trisyllabic names, and are given in tables with the equivalents in Romance, and the meaning in French.* After a careful comparison of these names with the Turkish, Tatar, and Slavonic languages, I cannot have the least hesitation in asserting that not one of them has any connexion with the Romance languages, and that most of them are, as any one would naturally imagine, of Turkish or Tatar origin. Thus koë, in Turkish, is a village; nevertheless, according to the author of the paper, Taschkoi signifies taxe au col; Tsalblakoï, sauve-le sur le col; Duwanko, chargent à dos; Hadshikoï, ici transport à dos; Otarrkoï, y porte

* The names of capes, coasts, rivers, mountains, ponds, etc., from both maps are arranged without reference to the number of syllables, which in some reach to six.

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la terre à dos; Aramkoi, fagots sur le col; Salankoï, compagnie qui sale; Tontschikoï, pied de chou; Mursakoï, gazon jusqu'à col; Dermenkoï, dorment par troupe; Jenikoï, y attèle des hommes; Tatarkoï, teter sur le col; Kutschukkkoï, défilé tortueux; Koïhassann, col ensanglante; Derekoï, dernier défilé; Kadikoï, chef de troupe; whereas the six latter names really mean in Turkish nothing more than 'new village', 'Tatar village', 'little village', 'village of Hassan', 'village in the valley', 'village of the Kadi'. Again, the Turkish ak is white, and kara is black (also a continent); thus, Ak su signifies the white water; Ak-dengiz, the white sea, i.e., the Mediterranean; Ak-kerman, the white fortress or town; Kara-dengiz, the black sea; Karachaï, the black river. Let us see how our author deals with names, as I say, compounded of these vocables. Akkkaja, is rendered à la maison; Akktschora, au sable; Akkbasch, au bas; Akkkhuja, au testicule; Akkburunn (properly white cape), au rocher qui brille; Karagarr, charger; Karagatsch, chargés; Karabaï, usage bas; Karalarr, usage longue; Karagoss, pesant; Karatschaï (ie., Karachaï), ail tresse; aradscha, traîner ou (charrier); Tschat kara, se compare à toï; Karamusch, face flasque; Karamysch, face à moitié; Kyschkara, qui fait place; Kotschkara, couche de face. Burun in Turkish is a cape; as Akburun, the white cape; Filburun, the elephant cape, on the Asiatic side of the Bosphorus; but M. du Roussillon renders boroun, bourgeon; Akkburunn, un roche qui brille; Burunndukk, je porte des bourgeons; Kilburunn, pousse de bourgeons, and Kurtyriburunn, caverne d'éruptions volcaniques. Dere is rendered derrière, whereas dereh in Turkish signifies a valley; as Buyukdere, the great valley, whence Baron Grosthal had his title. Ardussu is said to mean, entraîne avec lui; Ssubasch, baisse; Sojukkssu, sous le confluent; Bojukkkarassu, droit rocailleux; and Kutschukkkarassu, condé rocailleux; whereas every Turkish scholar must know that the former means the Great, and the latter the Little, Kara Su, or black water (sû, water). The Boghass is rendered, plein de plantes marécageuses; but the Turkish boghaz is a strait. The Bosphorus is called in Turkish Dengiz Bogházi. Gûl in Turkish is a lake; whereas, the water-course called Tsaregol is rendered, sable au gué; Baïgull, cri; and Aïkugul, au cocu. Again, Jailadagh is translated, lieu glacial; Pakalldagh, lieu où le pain manque; and Karadagh, amas de rochers; but the termination of these names, dágh (for tágh), signifies a mountain; and Karadagh, means black mountain. Ssaraï, is rendered, sommet élevé, and Bielosaraï, dirige le sable; whereas the Turkish word sara❞ is a

Why not derive it from Scaramouch?

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