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that the paper be placed at but a small distance from the lens. (Davy.) * * In comparing the effects produced by Light upon muriate of silver with those produced upon the nitrate, it seemed evident that the muriate was the most susceptible, and both were more readily acted upon when moist than when dry, a fact long ago known. Even in the twilight, the colour of moist muriate of silver, spread upon paper, slowly changed from white to faint violet; though, under similar circumstances, no immediate alteration was produced upon the nitrate. * *

Nothing but a method of preventing the unshaded parts of the delineation from being coloured by exposure to the day, is wanting to render this process as useful as it is elegant."

The failure of two such eminent men as Wedgwood and Davy, in their attempts to produce Light-drawn pictures, appears to have discouraged any further experiments of this kind at that time in England. It must not, however, be forgotten that their progress in this path was stopped only by the want of a solvent for the chloride of silver, which chemical science had not furnished at that time. Had the hyposulphite of soda been known to Wedgwood, the full discovery of photography would have been completed by him.

(33.) In 1814, M. Niepce, of Châlons on the Saône, turned his attention to the chemical agency of Light, his object being to fix the images of the camera obscura; and he appears to have discovered the peculiar property of Light in altering the solubility of many resinous substances. In 1824 M. Daguerre began a series of experiments with the same object in view. The first substances used by him were, according to M. Arago, paper impregnated with a solution of the nitrate or chloride of silver, but his ill success induced him to abandon them. It is not, however, clear whether any other substances or materials were used by Daguerre previously to 1826, when, through a Parisian optician, he became acquainted with

NIEPCE'S INVESTIGATIONS.

*

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M. Niepce. In 1827 M. Niepce was in England, and in the December of that year he communicated an account of his experiments to the Royal Society of London, together with several pictures on metal plates, some of them in the state of advanced etchings, the etching being effected by acid, subsequent to that part of the process in

Through the kindness of Professor Wheatstone, I am enabled to add the following letters, written to Mr. Bauer, which will serve to show the progress made by M. Niepce at this date :—

No. 1.

1

Kew, le 19me Novembre, 1827.

Monsieur, Lorsque j'ai quitté la France pour me rendre ici, je m'occupais de recherches sur la manière de fixer l'image des objets par l'action de la lumière. J'avais obtenu quelques résultats que je me suis empressé de faire venir. Je desirerais qu'il pût vous être agréable de les voir. Votre suffrage, Monsieur, si toute fois j'en étais digne, me flatterait infiniment, et je me féliciterais d'avoir fait naître une circonstance qui devait me procurer l'honneur de vous connaître.

NICEPHORE NIEPCE.

No. 2.

Monsieur,

Kew, le 22me Novembre, 1827. J'ai l'honneur de vous adresser une petite notice sur les recherches qui m'occupent. Elle n'aura pas l'inconvénient de fatiguer par sa longueur; mais je ne sais si elle remplira bien son objet. Il m'eût été pourtant difficile de m'expliquer d'une manière satisfaisante sur certains détails, sans compromettre mon secret. J'ai donc dû me borner à quelques considérations relatives aux perfectionnemens que réclament mes timides essais aux yeux de la critique, même la plus indulgente. Si cependant, Monsieur, vous en jugiez autrement, j'ose compter assez sur votre bienviellant intérêt pour vous prier de me faire connaître votre opinion à cet égard, et je m'y conformerai. Je désire vivement que ma découverte mérite de fixer l'attention de la Société Royale, et que dans ce cas, sa décision ne me soit pas défavorable, parceque alors je n'éprouverait probablement plus de difficulté pour faire parvenir mon hommage au pied du trône C'est sous ce double rapport, Monsieur, que la recommandation et l'appui d'une person aussi influente que M. le VicePrésident de la Société, me seraient infiniment utile. Vous voudrez donc bien me permettre de me rappeller aussi là-dessus à votre obligeant souvenir. Nous nous proposons d'avoir l'honneur de vous voir après demain, si toute fois notre visite ne vous dérange pas. NICEPHORE NIEPCE.

which Light assisted in laying bare portions of the resincovered plate. These early productions prove, that the

No. 3.

Kew, le 30me Novembre, 1827.

Monsieur, Je m'empresse de vous faire passer plus tôt que plus tard mes essais de dessin et de gravure d'après mes procedés héliographiques. Veuillez avoir la complaisance de me faire prévenir de l'arrivée de M. votre collègue; je serais, on ne peut plus, flatté de le voir, et de m'entretenir quelques instans avec lui. Mon intention ainsi que j'ai eu l'honneur de vous le dire hier, relativement à la présentation de mes essais, est simplement d'obtenir de la Société Royale un avis qui ne soit pas défavorable au résultat de ma démarche subséquente. Je pense, Monsieur, que cette démarche, c'est à dire, l'hommage de ma découverte à sa Majesté Britannique, ne m'empêcherait pas de m'adresser ensuite à la Société des Arts: je la désirerais puisque c'est là principalement où je pourrais trouver toutes les ressources qui me seraient nécessaires pour perfectionner et utiliser l'objet de mes recherches: je suis, en effet, bien décidé, dans ce cas, à leur donner suite ici plutôt qu'ailleurs. Pardonnez, je vous prie, mon importunité; elle a peut-être son excuse dans l'intérêt même que vous avez bien voulu de m'accorder.

NICEPHORE NIEPCE.

No. 4.

Monsieur, Kew, le 28me Décembre, 1827. En réfléchissant à l'obligeante attention que vous avez eu tout récemment, de faire donner communication de ma notice à Mr. le docteur Wollaston, et à un autre savant distingué, j'éprouve un vif regret de ne l'avoir pas su plutôt; mais les bonnes inspirations ne viennent jamais trop tard, lorsqu'il y a encore possibilité d'en profiter. Je désirerais donc savoir si, par votre médiation, Monsieur, je pourrais espérer d'obtenir une lettre de recommandation qui me mît en rapport avec ces savans. Je verrais du moins, dans le véritable intérêt qu'ils portent à la science, le gage certain de celui qu'ils pourraient prendre à ma découverte; et ce résultat seul, serait déjà quelque chose de trèsflatteur pour moi. Mais peut-être seraient-ils eux-mêmes à portée de me procurer la connaissance de quelques unes de ces personnes vouées par goût au culte des arts, et plus dans le cas, par leur grande fortune, de les protéger utilement, que des artistes voués presque exclusivement à un autre culte. Cette réflexion, Monsieur, me ramène à la démarche qu'on vient de me faire faire, et dont je ne puis que fort mal augurer. Aussi serais-je charmé que vous voulussiez bien consentir à celle que j'ai l'honneur de vous proposer. Je me féliciterais d'autant plus qu'elle réussit, que je me plais à la regarder comme une heureuse inspiration du constant intérêt que vous avez daigné m'ac

NIEPCE'S HELIOGRAPHS.

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experimentalist of Châlons was acquainted with the method of making the shadows and lights of his pictures

corder jusqu'ici. Veuillez ne pas prendre la peine de m'écrire; mais faites-moi dire seulement de passer chez vous, Monsieur, si vous le désirez, et je m'empresserai de m'y rendre. J'attends, au premier jour, une réponse décisive de Mr. Watkins ; et en cas qu'elle ne soit pas satisfaisante, ainsi que j'ai lieu de le presumer, je m'occuperais de suite de la nouvelle démarche, qui serait très-probablement la dernière.

No. 5.

N. NIEPCE.

Le 17me Janvier, 1828.

J'ai écrit hier à Mr. le Docteur Wollaston : j'attends de réponse ce soir.

No. 6.

Châlons-sur-Saône, le 10me Mars, 1828. [Refers wholly to private matters.] Nous sommes arrivés ici le 26me Février.

No. 7.

Châlons-sur-Saône, le 4me Mai, 1828. J'ai pris, durant notre séjour prolongé à Paris, mes mesures de précaution en me procurant tout ce qui pouvait m'être nécessaire pour la continuation de mon travail. J'ai fait construire par l'opticien VincentChevalier, un objectif achromatique qui donnera infailliblement dans la chambre noire, plus de champ et plus de netteté aux images représentées. Il m'a confectionné pareillement, pour le même objet, une verre périscopique d'après le système de Dr. Wollaston. Je serai ainsi à portée de comparer et de juger lequel des deux procédés est le plus avantageux. Je n'ai pas négligé de voir M. Lemaître, graveur, et M. Daguerre : j'ai eu avec eux plusieurs entrevues, et ils m'ont bien recommandé de profiter de la belle saison pour donner suite à mes recherches. M. Lemaître m'a dit obligeamment, que je pouvais disposer de son burin; il m'a même prié de lui envoyer quelques points de vue d'après nature, préparés sur cuivre, et il se chargera de les graver. J'ai reçu aussi de M. Daguerre beaucoup de témoignage d'obligeance, et surtout d'excellens conseils que je tâcherai de mettre à profit. Depuis mon retour ici, je n'ai plus eu de rapport avec eux; je ne me propose même de leur écrire que lorsque j'aurai obtenu un résultat décisif, si toute fois je puis m'en flatter. Quant à M. Daguerre, je ne sais d'ailleurs où le trouver; car il se disposait à faire quelques courses, ou plutôt quelques voyages, ce qui me porte à croire qu'il n'est pas à Paris dans ce moment. Quoique les nouveaux appareils auxquels je fais travailler ici ne soient pas encore dispo

correspond with those of nature, and of rendering his copies impervious to the erasing effects of the solar rays.

nibles, ça ne m'a point empêché, Monsieur, de reprendre mes expériences héliographiques d'après les moyens de perfectionnement indiqués dans ma notice. Je suis même déjà dans le cas de reconnaître que je ne m'étais point trompé dans l'appréciation de quelques-uns de ces moyens appliqués, je ne dis pas à la gravure, mais au dessin d'objets vus dans la chambre noire. En parlant de ces dernières donnes, j'ai lieu de bien augurer de mes prochains essais de points de vue d'après nature, quoique ce genre de représentation soit sans doute ce qu'il y a de plus difficile, et que je ne prétende pas arriver ainsi d'emblée à la perfection. Voici le moment le plus favorable: la campagne est revêtue de tout l'éclat de sa parure; j'attends donc avec impatience que mes appareils soient prêt pour me mettre en mesure d'opérer. Si j'obtiens d'heureux résultats, j'aurai, Monsieur, le plaisir de vous en instruire, et de répondre même par là, j'en suis sûr, au vif intérêt que vous voulez bien prendre à l'objet de mes recherches. Dans ce cas, vous me permittrez aussi, je l'espère, de vous offrir celui de mes nouveaux essais qu'on aura jugé plus de vous être présenté; mais n'anticipons pas sur l'avenir: il y a souvent à celui du mécompte, et je sens que je me laisse trop entraîner par une illusion à laquelle la reconnaissance prête encore plus de charme. N. NIEPCE.

No. 8.

Monsieur, En continuant, comme je vous l'annonçais, mes recherches héliographiques, j'espérais toujours parvenir à un résultat décisif et digne, sous ce rapport, de vous être présenté. Cet espoir ne s'est point. entièrement réalisé. Je dirai toute fois, avec la même franchise, que je suis aujourd'hui beaucoup plus rapproché du but qu'il me tarde d'atteindre. Vous vous rappellez peut-être, Monsieur, les moyens de perfectionnement indiqués dans ma notice. Je n'ai pas négligé d'en faire l'application; et j'en augure trop bien jusqu'ici pour ne pas m'en occuper de nouveau, dès que le retour de la belle saison me permittra de reprendre mon travail. J'ai aussi reconnu, d'après quelques essais sur la verre, la possibilité d'imiter avec la plus grande vérité, et tout le prestige d'illusion, les effets du diorama, sauf pourtant la magic du coloris. Mais, Monsieur, autant je doutais, dans le principe, qu'il fût possible de représenter les objets avec leurs couleurs naturelles, comme je serais disposé à le croire maintenant. L'expérience m'a procuré là-dessus des données qui viendraient jusqu'à un certain point à l'appui de cette conjecture, et seraient en même tems une conséquence assez directe de la théorie de Newton sur les anneaux colorés. Malgré cela, il y aurait

Châlons-sur-Saône, le 9me Janvier, 1829.

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