Caractères et paysagesMame-Delaunay, 1833 - 417 стор. |
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Сторінка 11
... s'est fait un petit jardin , si l'on peut honorer de ce titre un espace entouré de débris de vaisseaux et de barques , où les plantes les plus communes élèvent languissamment leurs tiges mesquines et grêles . Pendant qu'il me disait les ...
... s'est fait un petit jardin , si l'on peut honorer de ce titre un espace entouré de débris de vaisseaux et de barques , où les plantes les plus communes élèvent languissamment leurs tiges mesquines et grêles . Pendant qu'il me disait les ...
Сторінка 39
... s'est renfermé dans sa maison , d'où il n'est pas sorti depuis cette époque . Il y vit misérablement de ce que lui - même recueille et récolte . Il m'a renvoyée , moi , sa fi- dèle servante . Et je pense , monsieur , qu'il mourra sans ...
... s'est renfermé dans sa maison , d'où il n'est pas sorti depuis cette époque . Il y vit misérablement de ce que lui - même recueille et récolte . Il m'a renvoyée , moi , sa fi- dèle servante . Et je pense , monsieur , qu'il mourra sans ...
Сторінка 53
... s'est associé au Rédempteur . Il les prend par la main , et leur dit : Viens ! toi aussi tu as souf- fert sous Pilate . » » Lenette craignit que son mari ne fût un athée , ou tout au moins un philosophe . Firmian les con- duisit tous ...
... s'est associé au Rédempteur . Il les prend par la main , et leur dit : Viens ! toi aussi tu as souf- fert sous Pilate . » » Lenette craignit que son mari ne fût un athée , ou tout au moins un philosophe . Firmian les con- duisit tous ...
Сторінка 54
... s'est enroulée autour de l'axe . Cette mort qu'on nomme sommeil nous protège seule contre l'éclat toujours croissant d'une seule idée , contre la fièvre de nos désirs , contre l'afflux vé- hément de nos pensées . Elle place entre nos ...
... s'est enroulée autour de l'axe . Cette mort qu'on nomme sommeil nous protège seule contre l'éclat toujours croissant d'une seule idée , contre la fièvre de nos désirs , contre l'afflux vé- hément de nos pensées . Elle place entre nos ...
Сторінка 63
... s'est accouplé dans cette tête humaine . Continuons . « Je prenais des notes : j'écrivais , j'écrivais toujours , et mes regards s'obscurcissaient . Le so- leil , dans sa profondeur lumineuse , me frappait par derrière , et mes yeux ...
... s'est accouplé dans cette tête humaine . Continuons . « Je prenais des notes : j'écrivais , j'écrivais toujours , et mes regards s'obscurcissaient . Le so- leil , dans sa profondeur lumineuse , me frappait par derrière , et mes yeux ...
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Сторінка 248 - Desiring this man's art and that man's scope, With what I most enjoy contented least ; Yet in these thoughts myself almost despising, Haply I think on thee, and then my state, Like to the lark at break of day arising From sullen earth, sings hymns at heaven's gate; For thy sweet love remember'd such wealth brings That then I scorn to change my state with kings.
Сторінка 248 - That time of year thou mayst in me behold When yellow leaves, or none, or few, do hang Upon those boughs which shake against the cold, Bare ruin'd choirs, where late the sweet birds sang. In me thou seest the twilight of such day As after sunset fadeth in the west, Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest.
Сторінка 248 - In me. thou see'st the twilight of such day As after sunset fadeth in the west ; Which by and by black night doth take away, Death's second self, that seals up all in rest. In me thou see'st the glowing of such fire That on the ashes of his youth doth lie, As the death-bed whereon it must expire, Consumed with that which it was nourish'd by.
Сторінка 44 - Les solives noires sillonnent le plafond jaune. Des pigeons domestiques voltigent çà et là , en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme, armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle , sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau.
Сторінка 44 - L'homme assis à cette petite table , c'est JeanPaul-Frédéric Richter, génie admirable , un Sterne si vous voulez , un Rabelais s'il vous plaît encore , quelque chose de plus ou de moins que tout cela , le plus original des écrivains modernes. Il est enveloppé d'une grosse redingote dont la boutonnière est ornée d'une fleur des champs. Observez ses traits, c'est une étude...
Сторінка 46 - C'est un chaos de parenthèses , d'ellipses , de sous-entendus ; un carnaval de la pensée et du langage; une population de mots nouveaux qui viennent sous le bon plaisir de l'auteur, prendre droit de bourgeoisie dans le discours; des périodes de trois pages...
Сторінка 217 - ... ces souverains, astres égaux, confondre leurs rayons par leur présence. Il n'y avait pas de langue calomniatrice qui osât remuer, pas d'œil qui ne fût ébloui de ces spectacles. Puis il fallait voir le tournoi et les hérauts d'armes, et les prouesses de chevalerie qui furent faites. La vieille histoire de nos romanciers a cessé d'être fabuleuse. Oui, je croirai désormais tout ce que les conteurs nous rapportent. » Ces lignes d'un poète immortel, je les...
Сторінка 248 - When, in disgrace with Fortune and men's eyes, I all alone beweep my outcast state And trouble deaf heaven with my bootless cries And look upon myself and curse my fate.
Сторінка 44 - Des pigeons domestiques voltigent çà et là en murmurant leur roucoulement mélancolique. Une vieille femme , armée de ses lunettes, tricote des bas auprès du poêle : une jeune femme fait la cuisine près de la grande fenêtre à gauche ; le cliquetis des ustensiles de ménage se mêle, sans s'accorder, avec la voix sourde et monotone des pigeons qui ramassent, en caquetant, leur grain sur le carreau. Il ya une petite table de bois blanc vers la droite et un large coffre debout à côte.
Сторінка 125 - ... un mélange de pitié et de douleur? Si l'on considère Jean-Paul sous le rapport de l'art et de l'exécution , il reste inférieur à Cervantes. La fusion, l'ensemble, la cohérence, manquent aux productions de Richter. Leur lecture laisse une impression confuse et hétérogène ; le Voyage de l'aumônier Schmelzle est une de celles où l'unité , la grande loi des œuvres de l'esprit, est le moins hardiment violée. De ce chaos de pensées et de sentimens jaillissent , comme d'un fer embrasé...