Études du cartésianisme, ou, principes de la philosophie de René Descartes: commentés par un appendice contenant les fragmens des lettres de ce philosophie qui se rapportent aux questions traitées dans cet ouvrage, avec des morceaux extraits des plus célèbres Cartésiens du dix-septième siècle, et suivis des notes explicatives de quelques parties du système cartésien

Передняя обложка
Librairie classique de L. Hachette, 1828 - Всего страниц: 208
 

Избранные страницы

Другие издания - Просмотреть все

Часто встречающиеся слова и выражения

Популярные отрывки

Стр. 8 - Ainsi toute la Philosophie est comme un arbre, dont les racines sont la Métaphysique, le tronc est la Physique, et les branches qui sortent de ce tronc sont toutes les autres sciences...
Стр. 129 - Pour la difficulté de concevoir comment il a été libre et indifférent à Dieu de faire qu'il ne fût pas vrai que les trois angles d'un triangle fussent égaux à deux droits , ou généralement que les contradictoires ne peuvent être ensemble , on la peut aisément ôter , en considérant que la puissance de Dieu ne peut avoir aucunes bornes , puis aussi en considérant que notre esprit est fini , et créé de telle nature qu'il peut concevoir comme possibles les choses...
Стр. 129 - Et encore que Dieu ait voulu que quelques vérités fussent nécessaires, ce n'est pas à dire qu'il les ait nécessairement voulues; car c'est tout autre chose de vouloir qu'elles fussent nécessaires, et de le vouloir nécessairement, ou d'être nécessité à le vouloir.
Стр. 131 - ... qui font leurs objets, elles les supposent. Ainsi ces vérités subsistent devant tous les siècles et devant qu'il y ait eu un entendement humain ; et quand tout ce qui se fait par les règles des proportions, c'est-à-dire tout ce que je vois dans la nature, serait détruit, excepté moi, ces règles se conserveraient dans ma pensée, et je verrais clairement qu'elles seraient toujours bonnes et toujours véritables, quand moi-même je serais détruit et quand il n'y aurait personne qui fût...
Стр. 136 - ... nous n'avons, pour le corps en particulier, que la notion de l'extension, de laquelle suivent celles de la figure et du mouvement ; et pour l'âme seule, nous n'avons que celle de la pensée, en laquelle sont comprises les perceptions de l'entendement et les inclinations de la volonté...
Стр. 131 - Toutes ces vérités, et toutes celles que j'en déduis par un raisonnement certain, subsistent indépendamment de tous les temps : en quelque temps que je mette un entendement humain , il les connaîtra; mais en les connaissant il les trouvera vérités ; il ne les fera pas telles , car ce ne sont pas nos connaissances qui font leurs objets, elles les supposent.
Стр. 116 - En premier lieu , je me souviens que le cardinal de Cusa et plusieurs autres docteurs ont supposé le monde infini , sans qu'ils aient jamais été repris de l'Église pour ce sujet ; au contraire , on croit que c'est honorer Dieu que de faire concevoir ses œuvres fort grands...
Стр. 133 - Car, soit qu'il la considère lui-même, ou qu'il étende sa vue sur tous les êtres qui l'environnent , il voit tout soumis à des lois certaines et aux règles immuables de la vérité . Il voit qu'il entend ces lois , du moins en partie , lui qui n'a fait ni...
Стр. 133 - La même vérité qui me fait voir que les mouvements ont certaines règles, me fait voir que les actions de ma volonté doivent aussi avoir les leurs. Et je vois ces deux vérités dans cette vérité commune , qui me dit que tout a sa loi , que tout a son ordre : ainsi la vérité est une, de soi; qui la connaît en partie, en voit plusieurs; qui les verrait parfaitement, n'en verrait qu'une.
Стр. 153 - Et même nous pouvons dire, si nous consultons ce qui se passe en nous-mêmes, que nos autres passions se rapportent au seul amour et qu'il les enferme ou les excite toutes. La haine qu'on a pour quelque objet ne vient que de l'amour qu'on a pour un autre.

Библиографические данные