Mélanges législatifs, historiques et politiques, pendant la durée de la Constitution de l'an III.Henrichs, 1801 |
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Сторінка 302 - Il s'est peint lui-même dans ses Mémoires écrits avec un air de grandeur, une impétuosité de génie et une inégalité qui sont l'image de sa conduite.
Сторінка 290 - On m'a souvent sommé de changer de religion. Mais comment? la dague à la gorge. Quand je n'eusse point eu de respect à ma conscience, celui de mon honneur m'en eût empêché, par manière de dire.
Сторінка 314 - II en résulte, Sire, qu'aucun citoyen, dans votre royaume, n'est assuré de ne pas voir sa liberté sacrifiée à une vengeance; car, personne n'est assez grand pour être à l'abri de la haine d'un ministre, ni assez petit pour n'être pas digne de celle d'un commis des fermes...
Сторінка 298 - ... préalables des grandes; mais ce défaut, qui vient de la sublimité de l'esprit, est toujours joint à des lumières qui le suppléent. Il avait assez de religion pour ce monde.
Сторінка 290 - ... n'est-ce pas assez? Dieu ne nous at-il pas assez frappés les uns et les autres, pour nous faire revenir de notre endurcissement, pour nous rendre sages à la fin , et pour apaiser nos furies ?... Comment peuton persuader notre roi de faire une guerre civile, et contre deux, tout à un coup?
Сторінка 285 - L'agriculture, dit-il, étoit délaissée, les villes et villages, en quantité inestimable, étoient saccagés, pillés et brûlés, s'en alloient en déserts, et les pauvres laboureurs , chassés de leurs maisons, spoliés de leurs meubles et bétail, pris à rançon et volés, aujourd'hui des uns, demain des autres, de quelque religion ou faction qu'ils fussent, s'enfuyoient comme bêtes sauvages, abandonnant tout ce qu'ils avoient pour ne demeurer à la miséricorde de ceux qui étoient sans...
Сторінка 84 - Pour être dignes de votre destinée, ne faites que des lois sages et modérées. Faites-les exécuter avec force et énergie. Favorisez la propagation des lumières et respectez la religion. Composez vos bataillons , non pas de gens sans aveu, mais de citoyens qui se nourrissent des principes de la république, et soient immédiatement attachés à sa prospérité.
Сторінка 299 - Enfin cette plaisanterie dura tout le soir; et comme j'étois la moins vaillante de la compagnie, toute la honte de cette journée tomba sur moi. Je me moquai en moi-même , non-seulement de ma frayeur , mais encore des...
Сторінка 285 - Vos officiers, sire, vos soldats, vos gens de finance, comme furieux et vrais parricides, ont déchiré, meurtri, violé et saccagé cette France, notre mère commune, avec une hostilité si barbare que la plupart des terres sont sans culture, les lieux fertiles déserts, les maisons vides, tout le plat pays dépeuplé, toutes choses réduites en un désordre épouvantable.
Сторінка 314 - Nous venons, Sire, invoquer votre justice, votre sagesse et votre humanité contre l'usage des lettres de cachet. « A ce terrible mot, tous les cœurs se resserrent, toutes les idées se troublent. Saisi d'effroi, on hésite, on se regarde, on craint de s'expliquer; et le peuple, en silence, ose à peine élever sa pensée vers ce pouvoir inconcevable qui dispose des hommes sans les juger, sans les entendre, qui les plonge et les retient, à son gré, dans d'épaisses ténèbres, où trop souvent...