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PART II.

Letter of Comte de Narbonne to Madame d'Arblay-Publication of Camilla-Madame d'Arblay's visit to Windsor-Interview with the Queen-Interest of the King in Madame d'Arblay's new work-Conversation with his Majesty-Another interview with the Queen-Conversation with her Majesty, the Princesses Elizabeth and Augusta-Munificence of their Majesties-Conversation with the Princesses-The Royal Family on the terrace -The King's reception of M. d'Arblay-The Queen and the Duchess of York-Sale of Camilla compared with that of the writer's previous works-The Princess Royal and the Prince of Wurtemberg-Criticism on Camilla-Death of Dr. Burney's second wife-Visit to Norbury Park-The Pursuits of Literature -Unfavourable opinion of Caleb Williams-The Comte de Lally Tolendal and his daughter-Mason's name struck out of Mrs. Delany's will-The Pitt subscription.

PART II.

1796.

The Comte de Narbonne to Monsieur and Madame

d'Arblay.

Gleresse, ce 24 Janvier, 1796. LE sort aura beau faire : mon aimable sœur, il me paroit impossible que je sois jamais bien malheureux tant qu'il ne m'ôtera pas le bien inexprimable de recevoir des lettres comme celles que vous vous réunissiez pour m'écrire. Quel trésor a trouvé mon d'Arblay! Vous croyez peut-être que c'est de vous dont je parle? Je ne dis pas tout à fait non-mais je parle aussi de ses richesses, que je partagerai sûrement, avec encore plus de bonheur que de reconnaissance, dès qu'il sera bien décidé qu'il faut que vous vous chargiez de moi. Mais je vais lui expliquer comme quoi votre adorable amitié s'est trop vivement alarmée, et que je ne suis pas tout à fait encore sans quelques petites ressources et espérances. A vous, ma sœur, je ne veux vous parler que de mon filleul, vous prier de lui apprendre à prononcer mon nom-à le confondre avec celui de nos amis de Norbury. Quel paradis vous faites et vous habitez! et que je serai heureux, si le sort peut jamais m'y donner une place où je ne vous sois pas par trop incommode.

Je ne vous remercie pas, mon ami, mais je vous dirai que rien dans la vie ne m'a fait une plus douce sensation de bonheur que votre lettre; aussi, ne doutez pas que je n'accepte tout-tout ce que vous voudriez

faire pour moi, quand il ne me restera que vous dans le monde; car je suis bien sûr que vous ne me manquerez jamais. Mais, au vrai, je n'ai, pour le moment, aucun besoin de vous, et je suis même un peu plus près de quelques espérances: d'abord, Ferdinand, quiest revenu en France, a déjà trouvé le moyen de me faire passer quelques louis, et il m'en promet quelques autres sous peu de tems. Voilà donc pour le présent, -et quant à l'avenir, il vient d'être rendu une loi, qui, en ôtant a mon père les deux tiers de son bien attendu l'émigration de ses deux enfans, assure, au moins, l'autre tiers à son héritier naturel, qui est ma fille, et qui, heureusement, je n'ai pas fait sortir; ainsi vous voyez que son avenir et le mien n'est pas tout à fait désespéré. Mais, pour veiller à tout cela, vous voyez que je ne dois pas m'éloigner des frontières de la France ainsi, quelque appétit que vous me donniez d'être pauvre avec vous, il faut que je le sois tout seul encore quelque temps.

Ne vous effrayez donc pas sur moi, mon ami; je passe ici assez doucement ma vie entre Madame de la Chartre, que vous aimez, et Madame de Laval, que vous aimeriez. Nous nous étourdissons sur l'avenir, et je suis aussi heureux que ma situation le comporte. D'ailleurs en vérité, est-il permis de se plaindre, lorsqu'il existe tant d infortunés sans aucun espoir? DE NARBONNE.

[During the years 1794 and 1795, Madame d'Arblay finished and prepared for the press her third novel, "Camilla," which was published partly by subscription in 1796; the Dowager Duchess of Leinster, the Hon. Mrs. Boscawen, Mrs. Crewe, and Mrs. Lock,

kindly keeping lists, and receiving the names of subscribers.

This work having been dedicated by permission to the Queen, the authoress was desirous of presenting the first copy to her Majesty, and made a journey to Windsor for that honour.]

Madame d'Arblay to Dr. Burney.

Bookham, July 10, 1796.

IF I had as much of time as of matter, my dear father, what an immense letter should I write you! But I have still so many book oddments of accounts, examinations, directions, and little household affairs to arrange, that, with baby-kissing included, I expect I can give you to-day only part the first of an excursion which I mean to comprise in four parts: so here begins.

The books were ready at eleven or twelve, but not so the tailor! The three Miss Thrales came to a short but cordial hand-shaking at the last minute, by appointment; and at about half-past three we set forward. I had written the day before to my worthy old friend Mrs. Agnew, the housekeeper, erst, of my revered Mrs. Delany, to secure us rooms for one day and night, and to Miss Planta to make known I could not set out till late.

When we came into Windsor at seven o'clock, the way to Mrs. Agnew's was so intricate that we could not find it, till one of the King's footmen recollecting me, I imagine, came forward, a volunteer, and walked by the side of the chaise to show the postilion the house.-N.B. No bad omen to worldly augurers.

Arrived, Mrs. Agnew came forth with faithful attachment, to conduct us to our destined lodgings. I wrote

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