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also the inadequacy of the productivity theory: Why can a cow, why can a young apple tree, why can a plow or a steam engine be bought at a price lower than the sum of the prices of all its future services? If a cow or an apple tree or a plow could not be bought at such a price, no interest would accrue to its owner as its services came in with the passing of time; and that a cow or an apple tree or a plow can be bought thus is not accounted for in the least by the vital forces in animals or plants, by the fertility of the soil, or by the usefulness of tools. The only productivity in connection with animals or plants, or with the soil, or with tools, that is significant in connection with the interest problem is value-productivity, and the value-productivity of anything whatever is accounted for only by the discounting of future services by particular persons or groups of persons in order that the future services received, principal and interest together, shall equal in value to those persons or groups of persons the present services advanced.

THE "SACRIFICE CAPITALISTIQUE"

§ 95. In his L'Intérêt du Capital,1 M. Adolphe Landry explains, under the name of the "sacrifice capitalistique," a principle not previously suggested, so far as I know, by any economist, which he regards as accounting in part for the checking of advancing at such a point as to maintain a positive rate of interest. This principle is of special interest to me because I had hit upon it myself independently a few months before reading Landry's

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book, and regarded it, at that time and for a while after I read Landry, as one of the important keys to the solution of the interest problem. The principle is explained by Landry briefly 1 as “le fait que tout déplacement dans la consommation est préjudiciable, en tant qu'il rompt l'équilibre de la consommation, qu'il aggrave un défaut d'équilibre, ou qu'il remplace un défaut d'équilibre par un défaut d'équilibre inverse et plus marqué.”

It is explained more fully as follows, on pp. 53-56 of the work cited. A translation follows.

"Nous arrivons maintenant à un cas nouveau, dont l'importance pratique est très grande: le cas où les besoins comme les ressources demeurent les mêmes à travers le temps. Dans ce cas encore la capitalisation ne pourra avoir lieu que si elle doit donner un rendement.

"Je suppose que mes ressources soient de 15,000 francs pour cette année et de 15,000 francs encore pour l'année prochaine, et que pour une consommation de 15,000 francs les derniers 100 francs dépensés doivent me procurer, cette année-ci, comme l'année prochaine, une utilité que j'estime à M. Il s'agit pour moi d'avancer 1000 francs pendant un an? Je me verrais contraint de réduire mon bien-être, cette année-ci, de M+M'+M" + . . ., et je me mettrais à même d'accroître mon bien-être, l'an prochain, de M1 + M2+ M3+ . . . . Or la loi de la décroissance de l'utilité qui veut que l'utilité d'une certaine quantité d'un bien soit d'autant plus faible qu'on possède déjà une plus grande quantité du bien en question, cette loi, par cela même qu'elle s'applique à tous les autres biens,

1

1 Work cited, p. 145.

s'applique à ce bien d'une nature très particulière qu'est l'argent. Employant au mieux notre argent, nous nous procurons avec des sommes successives égales des satisfactions toujours plus faibles. On a donc

et par suite

M"> M'>M > M1 > M2 > M3

M+M'+M" + ...> M1+ M2 + M3+... L'avance dont je parlais ne deviendra possible que si elle doit donner un rendement au moins égal à la différence

(M + M' + M”+ .) − (M1 + M2+ M3+

2

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1

.).

"S'il s'agissait d'avancer 2000 francs au lieu de 1000 francs, le rendement exigé serait plus que doublé; car à la série M + M' + M′′ + . . . viendraient s'ajouter dix termes tous plus grands que les dix premiers, et à la série M1 + M2 + M3 + .. viendraient s'ajouter de même dix termes plus petits que les dix premiers. La somme à capitaliser augmentant, le rendement exigé subirait une augmentation, non pas proportionnelle, mais plus rapide. Ainsi la décroissance de l'utilité agit comme une sorte de frein qui arrête la capitalisation, et elle agit d'une manière toujours plus puissante pour une capitalisation plus forte.

"On voit le lien étroit qui rattache ensemble toutes les considérations qui viennent d'être développées. Toutes découlent d'un même principe, à savoir que la meilleure façon de distribuer sa consommation dans le temps est celle qui fait que les derniers besoins satisfaits ont la même importance à chaque moment du temps.

De ce principe, que j'appellerai le principe de l'équilibre de la consommation, les conséquences suivantes se déduisent:

I

"1. la capitalisation ne coûte rien au capitaliste quand elle tend à établir l'équilibre de la consommation;

"2°. la capitalisation coûte au capitaliste-et celui-ci, par suite, ne s'y décidera que moyennant l'assurance de percevoir un surplus — lorsqu'elle détruit l'équilibre de la consommation, ou qu'elle aggrave le défaut d'équilibre de cette consommation.

"Or, la capitalisation tend à établir l'équilibre de la consommation:

"(a) quand les besoins doivent croître ;

(b) quand les ressources doivent diminuer.

"La capitalisation, d'autre part, détruit l'équilibre de la consommation, ou aggrave le défaut d'équilibre:

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(a) quand les besoins doivent diminuer;

'(b) quand les ressources doivent croître;

'(c) quand les besoins et les ressources doivent rester les mêmes.

"Si nous nous attachons uniquement aux facteurs qui s'opposent à la capitalisation, nous pourrons dire que ces facteurs se réduisent à un, puisque c'est toujours la loi de la décroissance de l'utilité qui, dans les cas énumérés ci-dessus, fait la 'rareté du capital,' empêche que les capitaux soient avancés à moins de l'assurance d'une plus-value. En un certain sens, cependant, nous sommes en droit de dire que nous avons trois causes: tantôt, en effet, c'est parce qu'une diminution des besoins empêche l'équilibre de la consommation que la capitalisation, aggravant ce défaut d'équilibre, est en elle-même fâ

cheuse; tantôt c'est parce qu'il y a accroissement des ressources que la capitalisation est encore fâcheuse, et de la même manière; tantôt enfin, au lieu d'aggraver, la capitalisation crée le défaut d'équilibre de la consommation. Pour la commodité de l'exposition, je dirai désormais, parlant de ces trois causes: la diminution des besoins, l'accroissement des ressources et le sacrifice capitalistique."

Translation of the passage quoted from pp. 53-56 of Landry's L'Intérêt du Capital:

"We come now to a new case, the practical importance of which is very great, the case in which wants as well as resources remain the same throughout the time. In this case also capitalization1 can take place only if it is to yield a surplus.2

"Suppose that my resources are 15,000 francs for this year and 15,000 francs for next year also, and that in the case of a consumption of 15,000 francs the last 100 francs spent are to yield me, this year or next indifferently, a utility that I estimate as M. The question is whether I shall advance 1000 francs for a year. I should have to reduce my well-being [if I did advance the 1000 francs], this year, from M+ M'+M" + . . ., and I should be in a position to increase my well-being, next year, from M1+ M2+ M3 + Now the law of diminishing utility, according to which the more one has of a good, the less is the value of a given quantity of it, — this law, precisely because it is applicable to all other goods, is applicable to that good, of quite special character, 1 In the sense of advancing.

2

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2 Rendement.

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