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u dois me hair, hais-moi dès à présent; outrages du monde ajoute cet outrage, aigne la pitié qui frappe et qui ménage: me fais pas souffrir et mourir lentement.

viens pas contre moi, quand le combat s'engage,
me un vil adversaire embusqué lâchement;
nuit sombre et triste où s'engouffre le vent
Cais pas succéder un jour gonflé d'orage.

laisse pas au sort l'honneur de commencer
taque contre moi; tu dois le devancer :
à m'abandonner, par pitié, la première;

sommet du malheur j'arriverai soudain, mesurant d'en haut les maux de cette terre, venir, quel qu'il soit, n'aura que mon dédain !

en hate me when thou wilt; if ever, now;
w while the world is bent my deeds to cross.
with the spite of fortune, make me how,

a do not drop in for after-loss :

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do not, when my heart hath scap'd this sorrow, me in the rearward of a conquer'd woe;

e not a windy night a rainy morrow,

linger out a purpos'd overthrow.

hou wilt leave me, do not leave me last,

en other petty griefs have done their spite, t in the onset come; so shall I taste first the very worst of fortune's might;

And other strains of woe, which now seem woe, Compar'd with loss of thee will not seem so.

Chaque homme porte en lui son orgueil, et le place
Dans la naissance, ou l'or, ou le choix d'un emploi,
Dans la ruse, ou la force, ou la faveur d'un roi,
Dans les chiens, les faucons, ou les chevaux de race;

Chacun de ces plaisirs, que pour eux rien n'efface,
Engage tout leur temps, leur honneur et leur foi;
Je méprise ces biens qui ne sont rien pour moi,
Je les ai tous en un qui lui seul les surpasse.

Oui, ton amour vaut mieux que le sang des héros,
Vaut mieux que les honneurs où leur espoir se fonde,
Vaut mieux que l'or, vaut mieux que faucons et chevaux.

Je réunis sur toi tous les orgueils du monde;
Mais je tremble pourtant qu'une seule seconde
Ne m'enlève mon bien, ma gloire et mon repos.

Some glory in their birth, some in their skill,
Some in their wealth, some in their body's force;
Some in their garments, though new-fangled ill;

Some in their hawks and hounds, some in their horse;

And every humour hath his adjunct pleasure,
Wherein it finds a joy above the rest;

But these particulars are not my measure,

All these I better in one general best.
Thy love is better than high birth to me,
Richer than wealth, prouder than garments' cost,
Of more delight than hawks or horses be;
And, having thee, of all men's pride I boast.
Wretched in this alone, that thou mayst take
All this away, and me most wretched make.

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-moi, comment peux-tu rendre aimable la honte

comme la chenille au bouton de la fleur,

tache à ton doux nom? Et comment, à ce compte, péchés même ont-ils un parfum de pudeur?

i qui sait ta vie et qui nous la raconte, nous dit tes défauts, tes goûts, ta folle ardeur, t ton éloge encor lors même qu'il t'affronte;

ar toi la médisance est un écho flatteur.

r demeurer en toi les vices t'ont choisie;
st un si beau palais que chacun les envie,
pour y séjourner on deviendrait méchant.

toi le mal est bien, la vase est de la neige;
s c'est là, cher enfant, un fatal privilége;
me sous les fleurs, glaive à double tranchant!

v sweet and lovely dost thou make the shame,
ich, like a canker in the fragrant rose,
h spot the beauty of thy budding name!
in what sweets dost thou thy sins enclose!
_t tongue that tells the story of thy days,
ing lascivious comments on thy sport,
not dispraise but in a kind of praise;
ning thy name blesses an ill report.
what a mansion have those vices got
ich for their habitation chose out thee!
ere beauty's veil doth cover every blot,
I all things turn to fair, that eyes can see!
ake heed, dear heart, of this large privilege;
he hardest knife ill-used doth lose his edge.

En qu

Sur ta faute chacun, en la jugeant, varie,

Caprice ou badinage ou bien coquetterie,

C'est force de jeunesse, ou bien un jeu charmant,

J'ai cr

Il sem

Mais au fond tous les cœurs sont d'accord en t'aimant !

Et sus

Pourta

Qui de

Quand on voit un bijou, vil rebut de scorie,
Aux beaux doigts d'une reine, on le croit diamant;
Tout ce qui serait faux, condamnable, infamant,
Quand il se trouve en toi, devient charme et féerie!

Ah! si le loup pouvait à ses yeux de bourreau
Donner un seul instant le regard de l'agneau,
Que d'agneaux tomberaient sous sa dent affamée!

Mais toi, n'abuse pas de ce trop doux regard;
Songe que je t'adore, et, qu'en ta renommée
Comme dans ton amour je dois avoir ma part.

Some say, thy fault is youth, some wantonness;
Some say, thy grace is youth and gentle sport;
Both grace and faults are lov'd of more and less :

Thou mak'st faults graces that to thee resort.
As on the finger of a throned queen
The basest jewel will be well esteem'd;
So are those errors that in thee are seen

To truths translated, and for true things deem'd.
How many lambs might the stern wolf betray,
If like a lamb he could his looks translate!
How many gazers mightst thou lead away,
If thou wouldst use the strength of all thy state!
But do not so; I love thee in such sort,
As, thou being mine, mine is thy good report.

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uittant le beau ciel qui dans tes yeux rayonne ru revoir l'hiver qui me glaçait le cœur; nblait que décembre eût repris sa rigueur spendu sur moi sa brumeuse couronne.

tant c'était l'été, messager de l'automne, les fleurs du printemps, à l'enivrante odeur, les fruits savoureux, ainsi qu'une matrone e un fils à l'époux mort, comme avril, en fleur.

fécondité ne produit sur la terre

1 fruit pour moi sans goût, un orphelin sans père, utomne et printemps sont pour moi dans tes yeux.

le toi, les oiseaux restent silencieux,

ls chantent, leur chant en plainte dégénère, forêt pâlit croyant à leurs adieux.

like a winter hath my absence been
thee, the pleasure of the fleeting year!
freezings have I felt, what dark days seen!
old December's bareness everywhere!
Fet this time remov'd was summer's time;
eeming autumn, big with rich increase,
ng the wanton burden of the prime,
widow'd wombs after their lords' decease :
is abundant issue seem'd to me
ope of orphans, and unfather'd fruit;
ummer and his pleasures wait on thee,
thou away, the very birds are mute;

if they sing, 't is with so dull a cheer,

t leaves look pale, dreading the winter's near.

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