PREMIÈRE PARTIE.

I.

n'au moyen âge l'intelligence humaine chereconquérir sa place dans ce monde qui se isait sur des ruines, elle dut procéder d'ellear elle ne pouvait suivre les traces à demi efs littératures anciennes. La confession exigée lte catholique offrait l'exemple d'une étude velle; elle mettait en action le principe de

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Tóv que la philosophie grecque avait posé au e de ses livres plutôt qu'au fond du cœur

e. Ce que la religion faisait pour la con'esprit humain se trouva entraîné à le faire pre curiosité; et c'est là, suivant nous, un de la profonde différence qui existe entre la du moyen âge et la littérature grecque,

is-toi toi-même.

entre nos cathédrales gothiques et le Parthénon.

L'architecture et la littérature ont de très-intimes

rapports, chacun le sait; ne croyez-vous pas, en lisant Shakespere, voir les infinies beautés d'une cathédrale gothique? Ne fouille-t-il pas le cœur humain comme ces architectes inconnus fouillaient la pierre? Ne mêlet-il pas le rire et les larmes, la comédie et le drame, le grotesque même et le sublime, comme ces ouvriers capricieux variaient de cent façons les chapiteaux de leurs colonnes et semblaient sculpter dans la pierre toutes les bizarreries de leurs cerveaux ?

Dante en Italie, Rabelais en France, Lope de Vega et Calderon en Espagne représentent la même époque d'indépendance littéraire.

moyen âge;

Cependant l'Italie et la France ont rapidement quitté cette route nouvelle pour reprendre la continuation de l'œuvre de l'antiquité. On l'a déjà dit, la renaissance dans les arts et dans la littérature fut une réaction contre la sévérité du christianisme; le paganisme ressuscita pour ainsi dire; entre la première et la deuxième manière de Raphaël, il y a déjà une distance très-sensible; l'Italie redevint classique ainsi que la France; toutes deux retournèrent au culte de l'antiquité.

pere est le dernier représentant du génie du e; il en résume toute la pensée; il en est la de et la plus complète expression.

un homme qui ait peint l'humanité avec

nuances des passions qui l'agitent et l'ensoit au bien, soit au mal, c'est bien Shakeest le confesseur de la société humaine. L'ajalousie, l'amitié, la haine, la froide politique,

, l'ivresse du pouvoir, la bassesse du cournvie, la grandeur d'âme, l'ignorance de la ses inconstants caprices, tout ce qui a fait cœur de l'homme dans tous les temps se ous nos yeux dans le tableau le plus vivant s saisissant; et, si l'on voulait attacher un re à chacune de ces passions, ce nom pourcelui d'un des personnages de ses drames. homme si éminemment tragique, qui nous son gré de terreur ou de pitié, qui soulève cœurs tant d'orages, qui nous fait frémir à le ce jeu mouvant des passions humaines dont e tenir les fils dans sa puissante main, cet est encore le seul que l'Angleterre puisse opMolière pour cette franche et robuste gaieté qui ouir le rire sur toutes les lèvres.