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erement S. Euvertre, admira son humilite, sa patience, son austerite, et pardessus tout son incroyable charite, de sorte que n'en pouvant rencontre un plus digne, il le nomma son successeur. Les Grands de la ville ne s'y accordans pas, en porterent deux des meilleures familles contre luy. S. Euvertre procura une assemblee generale, pour montrer que son election venoit du Ciel, que

to succeed her. Caradoc, son of Alain, | droits de la ville, que chacun et particuliprince of that country, being violently fallen in love with her, gave so far way to his brutish passion for her, that finding it impossible to extort her consent to marry him, or gratify his desires, in his rage he one day pursued her, and cut off her head, as she was flying from him to take refuge in the church which St. Beuno had built at Holy Well. Robert of Shrewsbury and some others add, that Caradoc was swal-Dieu des son Eternite l'avoit ainsi arreste, lowed up by the earth upon the spot; that in the place where the head fell, the wonderful well which is seen there sprang up, with pebble stones and large parts of the rock in the bottom stained with red streaks, and with moss growing on the sides under the water, which renders a sweet, fragrant smell; and that the martyr was raised to life by the prayers of St. Beuno, and bore ever after the mark of her martyrdom by a red circle on the skin of her neck."-Ibid. p. 112.

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et que la seule vertu du venerable A. l'y avoit induit; et pour plus les en assurer, il fit une proposition qui fut trouvee bonne de toute l'assemblee ; c'est que l'on mist sur un autel les noms de ceux qu'ils desiroient, avec celuy de S. A: et apres avoir employe la nuict en prieres, et celebre le saincte Messe, nous envoyerons (dit il) un enfant prendre les billets, celuy qu'il tirera le premier, sera instale en mon lieu. Si cela ne vous suffit, nous prendrons le Psaultier, et le livre des Evangiles, pour voir si tout ne se rapporte pas.' Cet advis estant generalement receu, l'on passa le nuict en orai"SAINCT AIGNAN nasquit a Vienne en son, et apres la Messe, que celebre S. E. l'on prend un petit enfant qui ne pouvoit Dauphine, de parens riches, nobles, et encore parler, pour aller a l'autel. Le preChretiens, et fut frere de S. Leonian, pere mier billet qu'il tira, fut celuy S. A. au d'un grand nombre de Moynes. La chair, le monde, et le diable luy livrerent en la grand estonnement de toute l'assistance, distinctement par trois fois le proclama Evesfleur de son age de furieux assauts, pourque. On ouvre le Psaultier, on l'on trouva lesquels repousser, il delibera de quitter le monde, et s'enrooler sous les enseignes de la Croix, bastissant luy-mesme un petit Hermitage hors la ville; ou il vescut quelque

Saint Aignan.

temps, chery et caressé de Dieu, mais mesprise et mocque de ses concitoyens, qui ne pouvoient gouter une maniere de vie si austere : car il prioit sans cesse, jeusnoit estroittement, portoit sur son corps une tres-rude cilice.

"Ayant ainsi passe quelques annees, il fut inspire de Dieu d'aller a Orleans. Ses rares et singulieres vertus donnerent incontinent une odeur si souefue1 en tous les en

I find "souef, suavis," in MENAGE.-It is evidently the same in signification. J. W. W.

de prime abord ce verset, 'Bien heureux est celuy que vous avez eleu et etably, il de

meurera en vostre maison.' Et au livre des

Evangiles, on y rencontra ces paroles. Tu es Pierre, et sur cette Pierre je bastiray mon Eglise!' Et pour fermer entierement plus, S. E. fit ouvrir l'Apocalypse,1 ou l'on l'election, afin que chacun n'en doutast

trouva: 'Personne ne peut mettre un autre fondement que celuy deja pose.' A ces miracles si manifestes personne n'osa resister, voyant palpablement la volonté divine, tellement que S. E. la sacra aussi tost.

แ Apres la mort donc de S. E. S. A. prit

1 The verse occurs in 1 Cor. iii. 11.

J. W. W.

la charge de l'Eglise d'Orleans, en laquelle il se comporta si dignement, que comme un vigilant Jardinier, il arrache de tout son diocese les herbes dommageables, et y en planta de bonnes; prechant d'un zele nompareil, visitant les malades, assistant les vefues, defendant les orphelins, secourant les pauvres et particulierement les prisonniers, desquels il avoit grand soin. Le Colonel Agrapin n'ayant point voulu a sa requeste relacher ceux qu'il tenoit, allant a l'Eglise une pierre tomba sur sa tete, qui le blesse si fort que l'on n'en pouvoit etancher le sang, et n'en attendoit on que la mort. Cette affliction desilla ses yeux, et le faisant souvenir de son injuste refus, protesta d'accorder la requeste du Sainct, lequel par le signe de la Croix luy restitua sa premiere sante: et de la est provenu le privilege qu'ont ses successeurs Eveques, de delivrer les prisonniers le jour de leur entree. Faisant agrandir une Eglise que S. E. avoit batie, le Maitre Masson tombe du faiste en bas, et se froisse tellement les membres, qu'il en tiroit a la fin S. A. y accourut, fit le signe de la Croix sur luy, et le rendit sain.

"En ce temps le cruel Attila sortit des Mers, resolu de s'emparer des Gaules. Le saint prelat prevoyant que cette nuee viendroit fondre a Orleans, s'en va a Arles pour s'aboucher avec Œtius, Lieutenant General de l'Empereur Justinian (!) a luy demander secours, et comme une grande fontaine arrouse les terres par lesquelles elle passe, ainsi en son chemin il laissa des marques de son heureux voyage, guerissant en beaucoup de lieux grand nombre de malades. Entr'autres estant loge une nuict en la maison de S. Mammert qui avoit perdu la parole, et alloit rendre l'esprit, et ayant prie le long de cette nuict, il le guerit sur le matin, tant du corps de de l'ame: car S. M. se voue depuis a Dieu, se separa de sa femme par son consentement et fut Archivesque de Vienne. A son retour la ville fut incontinent assiegee, Attila fermant toutes les issues, et battant jour et nuict la muraille et avoit il deja partage le butin de la ville, et

fait amas de beaucoup de chariots.1 Comme les citoyens effrayez eurent recours a leur prelat, luy, sans se soucier, pour le salut des siens, sortit de la ville et parla a Attila. Mais ne l'ayant pu flechir, il se mit en prieres, fit faire des Processions, et porter par les rues les reliques des saints. Un Prestre s'en estant mocque, disant, que cela n'avoit de rien profite aux autres villes, tomba roide mort sur la place, portant par ce moyen la peine de son insolente temerite. Apres toutes ces choses, il commanda aux habitans de voir si le secours n'arrivoit point; ayant ete respondu que non, il se remet en prieres, et puis leur fait mesme commandement : mais n'appercevant point encore de secours, pour le troisieme fois il se prosterna a terre, les yeux et l'esprit vers le Ciel. Se sentant exauce, il fait monter a la guerite et luy rapporte-t-on que l'on ne voyoit rien si non une grosse nuee de poussiere; il asseure que c'etoit le secours d'Etius et de Teudo Roy des Goths, lesquels tardans a se montrer a l'armee d'Attilla, S. A. fut divinement transporte en leur camp, et les advertit que tout estoit perdu, s'ils attendoient au lendemain. Ils parurent aussi-tost, et forcerent Attila de lever si hâtivement le siege, que plusieurs des siens se noyerent dans la Loire, d'autres s'entretuerent avec regret d'avoir perdu le ville et non contens de cette victoire, le poursuiverent si vivement avec le R. Meronec, que se vint joindre a eux, qu'ils le defirent en bataille rangee pres de Châlons, jonchant la campagne de 180,000 cadavres. On ne peut rapporter la joye qu'eurent lors ceux d'Orleans, ny l'estime qu'ils firent de leur sainct prelat, l'appellant Mur de France, Protecteur de leur ville, et vray Pere de tous les Citoyens; lesquels furent tous conservez, exceptez quelques incredules, qui tombans entres les mains de l'ennemy, furent traittez avec cruaute. En

From here is quoted in the notes to Joan of Arc, fifth book, p. 37, on the lines,

"St. Aignan's shrine Call'd on St. Aignan's name again to save Was throng'd with suppliants, the general voice His people, as of yore," &c. J. W. W.

cette mesme annee Dieu le combla encore d'une nouvelle faveur; car comme pour les ravages des armees la famine fut extreme, par ses prieres la terre devint si fertile en bleds, vins, et autres provisions, que par tout son Diocese l'on ne ressentoit plus les pertes de la guerre."

Two years after, on November 17, " il passa de cette vie laborieuse en une pleine de repos." He has a Church dedicated to him at Orleans; and on June 14, the day he delivered the city, a festival.

From Le nouveau parterre des fleurs des vies des Saints. Par PERE RIBADENEIRA de la Compagnie de Jesus; M. ANDRE DU VAL Docteur et Professeur du Roy en Theologie, et par JEAN BAUDOIN Historiographe du Roy. Lyons, 1666.

Aberfraw.1

"ABERFRAW Palace is succeeded by a barn, in which are stones of better workmanship than usual in such buildings. Here was kept a copy of the ancient code of laws. Near it are frequently found the Glain Naidr, or Druid glass rings. Of these the vulgar opinion in Cornwall and most parts of Wales is, that they are produced by snakes joining their heads together and hissing, which forms a kind of bubble like a ring about the head of one of them, which the rest by continual hissing blow on till it comes off at the tail, when it immediately hardens and resembles a glass ring. Whoever found it was to prosper in all his undertakings. These rings are called Glain Nadroedh or Gemmæ Anguinæ.

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Pliny says, a great number of snakes in summer rolling together form themselves into a kind of mass with the saliva of their mouths and froth of their bodies, and produce what is called the anguinum or snake's egg. The Druids say, this by their hissing

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is borne up into the air, and must be caught in a mantle before it reaches the earth. The person who catches it must escape on horseback, for the snakes will pursue him till they are stopped by a river. The proof of it is, if it floats against the stream even when set in gold. It must be caught in a certain period of the moon.

"On a little hill near Holyhead is a round chapel of St. Fraid, of which the people can give no account, except that human bodies and stone coffins have been dug up in it within memory, and it is still walled round for burial. About one quarter of a mile north of it on the hill overlooking Holyhead are the remains of a double Cromlech in the same direction as the rest, and seeming to have been considerable. It is called Trechen Tre rechthre. Tradition says that a very profligate debauchè, owner of the adjoining farms of Trergow and Pentros, committed great excesses at these stones with his mistresses, and at last in a fit of rage murdered them there. Under the mountain

that overhangs the town (Holyhead), and is properly called the Head, is a large cavern in the rock, supported by natural pillars, called the Parliament Houses, accessible by boats, and the tide flows into it. On its top is Caer Twr, a circular stone wall without mortar, surrounding its summit ten feet with a wall, probably a pharos. Several other like fortifications appear on the tops of the hills on the coast in this island. In the Church of Llanedan a reliquary of very ordinary grit stone with a roof-like cover, the celebrated Maen Mordhwyd, or stone of the thigh, is now chained to the church walls, having defied the orders of Hugh Lupus to cast it into the sea, whence it returned to its usual place.

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Llandyfrydog is remarkable for an accident that befel Hugh Earl of Shrewsbury, in one of his invasions here; his dogs put in the Church one night run mad, and the Earl himself died miserably in less than a month after."-GOUGH's Camden.

Winifred's Well.

"Ar the bottom of St. Winifred's well are several round stones with red spots, a kind of Jungermania moss, odoriferous, which they pretend stained with her blood, and others on which grows a long odoriferous Bissus Iolithus, called her hair."-GOUGH'S Camden.

Love of God.

"THE Soul of one who serves God," said ST. JOHN OF THE CROSS, " always swims in joy, always keeps holyday, is always in her palace of jubilation, ever singing with fresh ardour and fresh pleasure a new song of joy and love.

"Perfect love of God (said he) makes death welcome and most sweet to a soul. They who love thus, die with burning ardours and impetuous flights, through the vehemence of their desires of mounting up to their beloved. The rivers of love in the heart, now swell almost beyond all bounds, being just going to enter the ocean of love. So vast and so serene are they that they seem even now calm seas, and the soul overflows with torrents of joy, upon the point of entering into the full possession of God. She seems already to behold that glory, and all things in her seem already turned into love, seeing there remains no other preparation than a thin web, the prison of the body being already broken."1"

Irish at Rouen.

"WITH the English (at the siege of Roan) 1600 Irish Kernes were enrolled, from the Prior of Kilmainham, able men, but almost naked; their arms were targets, darts, and swords, their horses little and bare, no saddle, yet never the less nimble, on which upon every advantage they plaied with the

This is from his "Flamma Vivi Amoris." As both paragraphs occur in Butler's Lives of the Saints, no doubt the extracts are to be referred to that work. See under November 24. J. W. W.

French, in spoiling the country, rifeling the houses, and carrying away children with their baggage, upon their cowes backs."— SPEED, p. 638.

Arrows.

"THE tempests of arrowes still whisling in the aire sparkled fire in their fals from the helmets of the French, and with their steeled heads, rang manie thousands their knels that doleful day."-SPEED. At Azin

cour.

Pomp of an Army.

"AND Surely the beauty and honourable horrour of both the armies, no heart can judge of, unless the eye had seene it, the banners, ensigns, and pennons streaming in the ayre, the glistering of armours, the varietie of colours, the motion of plumes, the forrests of lances, and the thickets of shorter weapons, made so great and goodlie a show." SPEED, p. 632.

Paul the Hermit.

A. c. 350. "DANS la Basse-Thebaide, il y avoit un jeune homme, nomme Paul, que son père et sa mère avoient laissé, à l'age de 15 ans, héritier d'un grand patrimoine; il avoit une sœur mariée, et demeuroit avec elle. Son caractère étoit doux et sensible, son esprit cultivé et reflechi; il étoit savant dans les lettres Grecques et Egyptiennes, aimoit l'étude et la retraite; et pénétré des grandes vérités de la religion, il trouvoit le bonheur dans la pratique des vertus qu'elle prescrit. La persécution l'obligea à chercher un asyle dans des montagnes désertes; il avoit alors 23 ans. Paul, attendant la fin de la persécution, s'affectionna au genre de vie solitaire qu'il avoit embrassé par nécessité: la crainte le conduisit dans un desert, l'inclination l'y fixa. Il s'avançoit chaque jour dans les montagnes, et ne s'arretoit que lorsque la fatigue l'obligeoit à prendre quelque repos. Si la contemplation de la nature a des charmes pour un philosophe, quelle impression vive

et profonde ne doit-elle pas faire sur un homme pénétré de l'idée sublime de l'Etre Suprême qui a tout crée? Sans doute un Saint ne peut regarder les merveilles de l'Univers qu'avec les transports de l'enthousiasme! Avec quel respect et quel attendrissement ne doit-il pas considérer les ouvrages de Dieu! Les cieux, la terre, les vastes mers, tout lui parle de Dieu, et tout lui prouve sa sagesse et sa puissance. Paul, après avoir erré long-temps, rencontra une montagne de roche au pied de laquelle étoit une spacieuse caverne; il y entra, et trouva une espèce de grand sallon, sans toît, ombragé d'un majestueux palmier, et traversé par une fontaine d'une eau pure et transparente, formant un ruisseau qui s'alloit perdre dans les campagnes, et dont le murmure invitoit à cette réverie vague, délassement paisible et délicieux d'un esprit fatigué par une longue et profonde méditation. Ce fut dans cette retraite agréable que Paul fixa sa demeure; ce fut là que, depouillé de toutes les frivoles passions humaines, oublié des hommes, mais priant pour eux, seul, sans société, mais ayant Dieu pour témoin de ses pensées, pour objet de son amour et de ses espérances, il connut le vérité, et le bonheur qu'elle seule peut procurer. Il mourut âgé de 113 ans."-Annales de la Vertu, p. 119.

Lines to M. C1

“MARY! remember you!-poor proof it

were

Of friendliest recollection, did I say
How from the ready smile and courtly tones
And worthless forms of cold civility
My heart has turn'd, and thought of you,
and wish'd

The reader will call to mind the beautiful lines addressed to Mary. Poems, p. 130. One volume.

"MARY! ten chequer'd years have past Since we beheld each other last;

That I were far from all the hollow train,
Seated by your fire side. But when I say,
As true it is, for blessed be my God!
The phrase of flattery never yet defiled
My honest tongue;-that at the evening hour
When we do think upon our absent friends,
Your image is before us; that whene'er
With the first glow I read my finish'd song
And feel it good, I wish for your applause.
This sure might prove that I remember you,
Tho' far away, and mingling with a world
Ah! how unlike!--and when amid that
world

My soul grows sick, and Fancy shadows out
Some blessed solitude where all is peace,
And life might be the foretaste of the joys
The good must meet in heaven, then by our
home,

Beside our quiet home, I seem to see A little dwelling, whose white, woodbined, walls

Look comfort, and I think that it is yours." Bristol. Nov. 6, 1797.

Chant for the Feast of St. John the Evange-
list, extracted from a MS. at Amiens, written
about 1250. BURNEY'S History of Music.
"BON Chrestien que Dieu conquist
En lon battaille, ou son fil mist,
Oiez le lechion con vous list,
Que Jhesus le fil Sirac fist.
Sainte Eglise partie en prie,
Et en cette feste laissist,
De Saint Jehan que Dieu eslit,
Le cousin germain Jhesus Crist,
Qui paroles et fais escript.
Lectio libri sapientiæ.
Jhesus nostre boins avoes
Sapience Dieu est nome.

"It is easy to suppose," says the ABBE LE BEUF, "that the design of those who established such chants in some of the Churches of France, was to distinguish festivals and holy times, by the ornaments and graces with which they were sung."

Yet, Mary, I remember thee,

Nor canst thou have forgotten me," &c.

J. W. W.

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