Oeuvres complètes de P. de Ronsard: Les quatre premiers livres de La FranciadeP. Jannet, 1858 |
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ainsy amour Apollon ardant armes aureilles avoient avoit ayeux beau belle bord celeste celuy ceste ciel cieux Clymène cœur cognu corps costez courage Cybelle d'amour d'Hector Dæmon deesse dessous dessur destin dextre Dieu dieux éditions posthumes enfans espée esprit estant esté estoit estonner estranger estre faict femme fils fist flame fleurs forests fortune FRANCIADE Francion François François Ier Francus front fureur fust gaigner gaillard gentil grace guerre harnois haut Helenin Homère hommes honneur Hyante j'ay jeunesse Junon Jupiter l'air l'ame l'autre l'honneur lict loing luy-mesme main maint maistre mesme mestier mille monstre morions mort Muses Neptune nuict ores père peuple pieds plaisir poëte poinct Pougny Pource present presse prince pucelle race rivage rois Ronsard royne sang Sanzay sçavoir sceptre seigneur sepulture seul sœur soucy tantost tempeste terre teste tost tousjours trofées Troye Troyen vent vertu voye vray yeux
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Сторінка 7 - Lecteur, que je devois composer mon ouvrage en vers alexandrins , pour ce qu'ils sont pour le jourd'huy plus favorablement receuz de nos seigneurs et dames de la court, et de toute la jeunesse françoise, lesquels vers j'ay remis le premier en honeur : je te responds qu'il m'eust esté cent fois plus aisé d'escrire mon œuvre en vers alexandrins qu'aux autres, d'autant qu'ils sont plus longs, et par conséquent moins sujets . sans la honteuse conscience que j'ay qu'ils sentent trop leur prose.
Сторінка 11 - II ne faut t'esmerveiller, Lecteur, dequoy je n'ay composé ma Franciade en vers alexandrins, qu'autrefois en ma jeunesse, par ignorance, je pensois tenir en nostre langue le rang des carmes...
Сторінка 3 - Virgile, et quelques autres pareils d'invention et de sujet : j'ose seulement dire (si mon opinion a quelque poix) que le Poète qui escrit les choses comme elles sont, ne merite tant que celuy qui les feint, et se recule le plus qu'il luy est possible de l'historien...
Сторінка 26 - Tant l'aiguillon d'honneur vivement nous entame. La Muse en telle part de son traict va poignant, Et, encor que le coup n'apparoisse saignant , Si est-ce qu'il nous blesse et nous rend fantastiques, Chagrins, capricieux , hagards , melancholiques , Vaisseaux dont Dieu se sert...
Сторінка 14 - Cereris. Le Vin, Pocula Bacchi. Telles semblables choses sont plus belles par circonlocutions, que par leurs propres noms : mais il en fault sagement user : car autrement tu rendrois ton ouvrage plus enflé et bouffi que plein de majesté.
Сторінка 21 - Oultre-plus si les vieux mots abolis par l'usage ont laissé quelque rejetton, comme les branches des arbres couppez se rajeunissent de nouveaux drageons, tu le pourras provigner, amender & cultiver, afin qu'il se repeuple de nouveau.
Сторінка 4 - ... non toutefois pour feindre une poesie fantastique comme celle de l'Arioste , de laquelle les membres sont aucunement beaux , mais le corps est tellement contrefaict et monstrueux qu'il ressemble mieux aux resveries d'un malade de fièvre continue qu'aux inventions d'un homme bien sain.
Сторінка 215 - Éclate par soi-même, et moi par ma grandeur. Si du côté des dieux, je cherche l'avantage, Ronsard est leur mignon, et je suis leur image. Ta lyre, qui ravit par de si doux accords, Te soumet les esprits dont je n'ai que les corps; Elle t'en rend le maître, et te fait introduire Où le plus fier tyran n'a jamais eu d'empire; Elle amollit les cœurs, et soumet la beauté.
Сторінка 22 - ... nos escus au Soleil. Tu seras tres-advisé en la composition des vocables, et ne les feras prodigieux, mais par bon jugement...
Сторінка 24 - Encore vaudroit il mieux, comme un bon Bourgeois ou Citoyen, rechercher et faire un Lexicon des vieils mots d'Artus, Lancelot, et Gauvain, ou commenter le Romant de la Rose, que s'amuser à je ne sçay quelle Grammaire Latine qui a passé son temps.